CAC40 : -3.73 % sur octobre, quand cela ne veut pas...
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Les cryptos ont plus que le vent en poupe en France. Pas moins de 8% des Français en détiendraient... Mais avez-vous le profil pour investir sur des cryptos ? Profil-type de l’investisseur en crypto.
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Le fonds en euros EURO+ proposé par Swiss Life a publié une performance annualisée de + 4.10 % en 2023, sans bonus de rendement ni autre artifice marketing. Accessible via le contrat d’assurance-vie monosupport Placement-direct EURO+. Sans frais sur les versements, seulement 0.60% de frais de gestion, ce contrat EURO+ peut être considéré comme étant un des meilleurs plans épargne sans risque. Le portefeuille obligataire du fonds EURO+ affichait un rendement actuariel de 5.56% à fin 2023 !.
Avant même de plonger dans le détail, la première des caractéristiques de l’investisseur en cryptos est d’accepter de perdre de l’argent ! Investir sur des cryptos, c’est accepter l’idée de pouvoir perdre tout ou partie de son argent. L’investisseur en cryptos est donc forcément un investisseur au profil de risque offensif ou dynamique, comme vous préférez.
La forte volatilité des cours des cryptos, sans toutefois servir le moindre rendement (aucun dividende, aucun coupon, aucun taux de rémunération...) en fait un placement hautement risqué. Si certains objectent que les cryptos peuvent procurer un rendement via le dépôt de vos cryptos (vous confiez vos cryptos pendant une durée donnée, ce prêt est rémunéré proportionnellement à la valorisation de vos cryptos), mais ils se trompent. C’est ce réméré qui apporte un rendement et non pas les cryptos, en elles-mêmes.
C’est pourquoi, fort heureusement, l’investisseur type en cryptos n’investit pas plus de 10% de son patrimoine financier dans les cryptos (et c’est déjà beaucoup !). 76% des investisseurs en crypto déclarent consacrer moins de 10% de leur épargne globale, d’après l’étude KPMG pour l’ADAN. En effet, en gestion financière pertinente, une volatilité élevée implique un rendement élevé afin que l’investissement soit rentable sur le long terme. Dans la négative, il s’agit de pure spéculation, uniquement basée sur la variation des cours. Des paris financiers, s’apparentant aux jeux de hasards. Et justement, l’investisseur type en crypto espère avant tout réaliser des plus-values...
Par ailleurs, les investisseurs avides de gains rapides, si la "martingale" était réelle, ne devrait pas avoir de beaucoup de capital pour devenir riche. Or les faits sont contraires, preuve qu’aucune martingale n’existe. 16% des investisseurs sur les cryptos déclarent avoir entre 26-50% de leur épargne en cryptos, et 7% plus de la moitié de leur épargne, cela présage de potentielles pertes financières difficiles à assumer.
Déjà évoqué, les cryptos ne procurent aucun rendement, mais des potentielles plus-values. C’est différent. Toutefois, c’est bien l’objectif visé par l’investisseur en cryptos, réaliser des plus-values, en effectuant des achats/ventes avec profits, quitte à patienter sagement sur des positions perdantes. La volonté d’investir est motivée de prime abord par la recherche de rendement pour 60% de ceux qui envisagent d’acquérir des cryptos. Suivent deux autres facteurs principaux, à savoir la volonté de réaliser un placement de long terme pour 38% d’entre eux, puis de se protéger contre l’inflation pour 22% (dans un contexte d’actualité fortement marquée par le sujet avec 2,7%24 d’inflation annoncés pour la France en 2022 par l’INSEE). Paradoxe pour le moins étonnant, mais les cryptos ne peuvent protéger de l’inflation, n’étant pas indexées sur cette première. Les dernières baisses de cours des cryptos, alors que l’inflation ne cesse de grimper montre qu’aucune corrélation positive ou négative n’existe entre inflation et cryptos.
La surreprésentation des hommes chez les investisseurs, ou ceux qui envisagent investir, avec respectivement 60% et 57% contre un total de 48% d’hommes adultes au sein de la société française. À l’inverse, les femmes sont largement sous-représentées : d’une proportion de 52% dans la population générale, elles passent respectivement à 40% et 43% parmi les investisseurs et ceux qui envisagent d’investir.
46% des détenteurs de cryptos, et 29% de ceux qui comptent le faire sont des individus de moins de 35 ans, alors que cette classe d’âge ne représente que 25% de la population. Ces proportions s’amenuisent lorsque la classe d’âge grimpe : les 35-44 ans ne représentent alors plus que 21% de ceux qui ont investi, et ce chiffre s’abaisse à
seulement à 10% pour les plus de 66 ans. Ainsi, plus d’un Français de moins de 35 ans sur huit (12%) possède des cryptos. Ce chiffre est extrêmement élevé ; il représente près du double de la proportion de cette classe d’âge dans la population générale (de 25% de la population à 46% des détenteurs de crypto).
Là encore, c’est surprenant. Si les cryptos font les unes des médias à sensation lors des mouvements erratiques de ses cours, et notamment celui du Bitcoin, les cryptos ne semblent pas, compte-tenu de leur volatilité, le type d’actifs à détenir en premier lieu. Toutefois, 37% des détenteurs déclarent moins de 18.000 euros de revenus annuels ! En France, seulement 25% des Français déclarent moins de 18.000 euros de revenus annuels, les Français ayant les revenus les plus faibles sont davantage à détenir des cryptos que les revenus les plus élevés. Cette tendance tient avant tout à la jeunesse relative des détenteurs de cryptos.
Le phénomène crypto touche toute la France, quelle que soit la zone géographique avec une légère surreprésentation de la région parisienne et des grandes villes par rapport aux territoires ruraux pour les investisseurs actuels, cette tendance s’estompe cependant chez ceux qui envisagent d’investir dans un futur proche. Du moment que vous avez une connexion Internet digne de ce nom...
Les sources chiffrées proviennent de l’étude KPMG pour ADAN sur l’usage des cryptos en France, publié en février 2022.
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