
Obligations : la France a émis 1,22 milliard d’euros d’OAT indexées sur l’inflation
La France continue d’émettre des obligations indexées sur l’inflation, protégeant ainsi les investisseurs d’une perte de valeur de l’euro.
La Bourse de Paris a terminé en nette baisse de 1,39% vendredi, pénalisée par un rééquilibrage en faveur des obligations d’État, qui ont vu leurs rendements fortement augmenter ces derniers jours en raison d’anticipations d’inflation à la hausse.
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L’indice CAC 40 a reculé de 80,67 points pour finir la séanceà 5.703,22 points, au lendemain d’une baisse de 0,24%. Ses pertes sur la semaine atteignent 1,20%, mais il reste en hausse de 2,76% depuis le 1er janvier. Nous assistons à un "mouvement de rééquilibrage, une phase de consolidation" sur l’indice parisien estime auprès de l’AFP Frédéric Rozier, gestionnaire de portefeuille à Mirabaud France. "Le marché prend conscience qu’il y a un vrai risque d’une nouvelle hausse sur les taux longs, d’autant que le seuil de 1,50%" pour le taux d’emprunt à dix ans aux États-Unis "est fondamental car il correspond au rendement desactions", complète-t-il.
Après avoir atteint de nouveaux plus hauts en début de séance, les rendements obligataires en zone euro ont toutefois un peu reflué ce vendredi. Le taux d’intérêt sur la dette française à dix ans a ainsi terminé à -0,01% après avoir franchi jeudi la barre symbolique de 0% pour la première fois depuis juin 2020. Avec la hausse des taux d’emprunt, un basculement s’opère vers le marché obligataire, qui offre des rendements supérieurs à ceux des actifs risqués.
Le groupe spécialisé dans les centres d’appels et la relation client externalisée a bondi de 6,93% à 293,10 euros, porté par des ventes en croissance malgré la crise du Covid-19. Son bénéfice net s’est toutefois replié de 19% en 2020.
Veolia a en revanche souffert alors que le conseil d’administration de Suez (+0,52% à 17,25 euros) a récusé vendredi son offre de rachat, en estimant que le prix proposé n’était "pas satisfaisant" et que le projet "impacterait négativement la valeur de Suez", qui a publié des résultats annuels marqués par une nette reprise au second semestre.
Le géant énergétique Engie (-4,13% à 12,09 euros) s’est engagé vendredi à sortir du charbon, très polluant et émetteur de carbone, en Europe d’ici 2025 et dans le monde d’ici 2027. Il a par ailleurs annoncé une perte nette de 1,5 milliard pour 2020.
La France continue d’émettre des obligations indexées sur l’inflation, protégeant ainsi les investisseurs d’une perte de valeur de l’euro.
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