
Des corrections probables à venir sur les marchés actions
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En ce vendredi 10 août, les places financières dévissent. En filigrane la crise monétaire portant sur la livre turque. L’impact est direct pour les banques européennes impliquées dans l’économie turque. La BCE indique que BNP Paribas et BVVA sont les principales sources d’inquiétudes.
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La Bourse de Paris restait dans le rouge vendredi à la mi-journée (-1,25%), affectée par la crise turque qui pèse notamment sur le secteur bancaire, dans l’attente des chiffres de l’inflation américaine. A 13H20 (11H20 GMT), l’indice CAC 40 perdait 68,60 points à 5.433,59 points dans un volume d’échanges de 1,4 milliard d’euros. La veille, il avait fini quasi stable (+0,01%).
BNP Paribas perdait 3,62% à 52,22 euros, Société Générale 2,27% à 36,31 euros et Crédit Agricole 1,77% à 12,21 euros.
La Bourse de New York s’orientait également vers une ouverture en repli. Le contrat à terme sur l’indice vedette Dow Jones Industrial Average, qui donne sa tendance, perdait 0,40%. Celui de l’indice élargi SP 500 baissait de 0,46%, tandis que celui du Nasdaq, à dominante technologique, lâchait 0,55%.
Jusqu’ici, "les investisseurs voyaient la crise monétaire en Turquie comme un problème local. Cependant, il semble que la rapidité de la chute (de la livre) renforce les inquiétudes d’une possible exposition de banques européennes au système bancaire turc", a souligné Michael Hewson, un analyste de CMC Markets, dans une note.
"De nombreuses entreprises turques sont endettées en dollars et en euros et ne sont pas couvertes contre le risque de changes", ont abondé les analystes du courtier Aurel BGC. "Les banques, notamment européennes, pourraient être affectées par une hausse des défauts des entreprises turques", ont-ils ajouté.
La livre turque a brutalement chuté vendredi, perdant plus de 7% de sa valeur face au dollar, sur fond de crise diplomatique entre la Turquie et les Etats-Unis.
La livre turque, à l’agonie depuis plusieurs mois, avait atteint un nouveau plus bas historique jeudi au lendemain de discussions entre Ankara et Washington n’ayant pas permis de résoudre la crise entre ces deux alliés au sein de l’Otan.
Outre la géopolitique, les investisseurs vont s’intéresser aux chiffres de l’inflation américaine pour le mois de juillet.
"Même si l’inflation ne connaît pas une forte accélération, le noyau dur de l’indice des prix pourrait durablement s’installer au-dessus de la barre des 2%, comme l’anticipe la banque centrale", ont observé les analystes d’Aurel BGC.
L’inflation a atteint depuis peu la cible de 2% que la Fed juge favorable à l’économie. L’institution surveille toutefois la situation de près pour éviter une surchauffe.
Du côté des indicateurs, l’agenda était plus fourni que les jours précédents. La production industrielle s’est redressée de 0,6% en juin en France, après avoir reculé de 0,2% le mois précédent. La croissance économique du Royaume-Uni a accéléré à 0,4% au deuxième trimestre, après un mauvais début d’année.
Les prix à la consommation en juillet aux Etats-Unis sont prévus en début d’après-midi. En matière de valeurs, le secteur bancaire était mal orienté, pénalisé par la crise monétaire turque.
De même, les valeurs minières évoluaient dans le rouge, à l’instar d’ArcelorMittal 2,44% à 26,80 euros et d’Eramet 3,42% à 83,40 euros.
Le secteur technologique reculait, affecté par les perspectives prudentes évoquées par plusieurs géants du secteur. STMicroelectronics lâchait 4,69% à 18,07 euros, Soitec 5,59% à 66,75 euros.
Sanofi bénéficiait d’un relèvement de sa recommandation (+1,26% à 74,08 euros) par Citi.
Renault profitait (+0,45% à 73,22 euros) d’un relèvement de la sienne par Morgan Stanley.
A l’inverse, Gecina (-1,87% à 147,10 euros) était pénalisé par un abaissement de la sienne par ING Bank.
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