Société Générale : la suppression de 1.600 postes confirmée, sans départs contraints

Société générale a annoncé mardi 9 avril 2019 un projet de suppression de 1.600 postes à travers le monde, dont environ 750 en France, visant à restructurer sa banque de financement et d’investissement (BFI) et à redresser la rentabilité globale de l’établissement.

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Début février, lors de la publication de ses résultats annuels, la banque avait indiqué vouloir engager une restructuration de sa BFI après avoir connu, comme d’autres banques européennes, une année 2018 particulièrement difficile dans les activités de marché.

1.600 suppression de postes

Le groupe bancaire emploie 148.000 personnes dans le monde, dont 20.000 dans la banque de financement et d’investissement. Il précise qu’il va cesser ses activités de gré à gré sur les matières premières et fermer sa filiale Descartes Trading dans la gestion pour compte propre. La SocGen souhaite aussi réduire le montant des fonds propres alloués à ses activités de flux sur les taux (fixed income).

500 millions d’euros d’économies dans la BFI en 2020

La direction a présenté aux organisations syndicales un plan d’économies" lors d’une réunion à la Défense, son siège, a indiqué à l’AFP Khalid Bel Hadaoui, délégué CFDT Société Générale. "Le détail du plan sera communiqué mardi matin aux élus", précise dans un communiqué la CGT, qui évoque 1.200 suppressions de postes pour la seule BFI de la banque et dénonce "le 12e plan de réduction d’effectif de l’ère (Frédéric) Oudéa", directeur général du groupe.

Rupture conventionnelle collective (RCC)

Les suppressions de postes en France doivent se faire dans le cadre d’une rupture conventionnelle collective (RCC), c’est-à-dire via des départs volontaires, a précisé M. Bel Hadaoui.

Concentration du marché bancaire européen

A l’instar des autres banques européennes, la Société Générale est confrontée à une baisse de la rentabilité de ses activités en raison de taux bas durables. Les exigences réglementaires l’obligent aussi à mettre de côté une certaine proportion de son capital pour couvrir les risques inhérents à ses activités.

"La priorité du management des banques aujourd’hui est d’essayer d’améliorer la rentabilité structurelle", avait défendu Frédéric Oudéa lors de la conférence de presse des résultats 2018. "Nous devons nous adapter à un marché dont la taille est plus petite (...), le nombre d’acteurs sur ces marchés reste très important et donc on voit très bien que les effets de taille sur ces activités-là et en particulier sur les activités de flux sont des éléments majeurs de la rentabilité", avait renchéri Séverin Cabannes, directeur général délégué responsable de la BFI du groupe français.

Les produits structurés en vogue

La banque compte en revanche continuer à se développer et à investir dans les activités rentables comme les financements structurés, les produits structurés (notamment les dérivés actions), la gestion passive de sa filiale Lyxor ou encore les paiements et la banque privée en France.

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