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Les programmes de rachats d’actions arrivent pratiquement au même niveau que les dividendes versés en 2022.
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Les entreprises américaines concentrent près de la moitié du montant total des rachats d’actions effectués en 2022. Avec la remontée des taux d’intérêts, emprunter à bon compte pour lancer des programmes de rachats d’actions a bien moins d’intérêts.
En 2022, les 1.200 plus grandes entreprises mondiales ont racheté un montant record de 1.310 milliards de dollars d’actions. Le montant global des dividendes versés s’élève à 1.390 milliards de dollars. Une étude publiée par Janus Henbderson ce jeudi 10 mai 2023 sont arrivés probablement à leur niveau record. La remontée des taux d’intérêt, et la fin de la crise sur l’énergie ne donnera plus toute latitude aux entreprises pour racheter leurs actions à bon compte. Dans l’étude, Janus Henderson a constaté que les rachats d’actions ont triplé au cours de la dernière décennie, contre une augmentation de 54 % des dividendes sur la même période. En 2012, les rachats d’actions représentaient 52 % de la taille des dividendes, mais en 2022, ils étaient presque comparables à 94 %.
Une frénésie d’achat d’actions par le secteur pétrolier a contribué à porter la valeur des rachats d’actions mondiaux à un record en 2022. La crise énergétique a provoqué une arrivée de liquidités impressionnante, liée à la hausse des cours, dont ces sociétés ne savaient quoi faire. Une utilisation simple a été le rachat d’actions. Ainsi, la société Shell a réalisé un des plus gros rachats d’actions en 2022 et va continuer de procéder ainsi en 2023, mais dans une moindre mesure. Ben Lofthouse, responsable du revenu des actions mondiales chez Janus Henderson, a déclaré : "La croissance rapide des rachats au cours des trois dernières années reflète une solide performance en matière de bénéfices et de flux de trésorerie disponibles et une volonté de récompenser les actionnaires sans fixer d’attentes imprévues en matière de dividendes."
Mais il a averti que les rachats "ne peuvent pas toujours être invoqués pour améliorer les rendements des actionnaires" car leur nature discrétionnaire les a rendus "plus volatils", ce qui a été démontré en 2020 lorsque les niveaux de rachat d’actions ont chuté de façon spectaculaire. Il a ajouté : "En outre, ils ne créent pas toujours de valeur pour les actionnaires et certains actionnaires qui dépendent d’un flux de revenus provenant de leurs investissements préfèrent souvent les dividendes."
Lofthouse a déclaré qu’à l’avenir, comme le coût du capital est désormais "nettement plus élevé" qu’il ne l’était les années précédentes, "la grande question est de savoir ce que cela fera pour partager les rachats dans les mois et les années à venir". Il a poursuivi : "Lorsque les entreprises pouvaient essentiellement accéder au financement à un coût presque nul, il y avait une énorme incitation à émettre des dettes et à racheter des actions car cela ajoutait une immense valeur. Pour les entreprises générant de très grandes quantités de liquidités, comme Apple ou Alphabet, ce n’est pas un facteur majeur. Pour d’autres, en particulier aux États-Unis, qui ont utilisé l’emprunt pour financer des rachats, les calculs seront désormais beaucoup plus finement équilibrés".
Les citations sont traduites de l’anglais par logiciel.
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