
Profil-type de l’investisseur particulier en bourse
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La Bourse de Paris a de nouveau fini dans le rouge mardi (-2,35%), emportée dans le tourbillon de panique qui souffle depuis lundi, les investisseurs fuyant les actifs risqués.
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L’indice CAC 40 a cédé 124,02 points à 5.161,81 points dans un volume d’échanges particulièrement étoffé de 7,9 milliards d’euros. La veille, il avait déjà fini en net recul de 1,48%.
La cote parisienne a ouvert en baisse de plus de 3%, retrouvant ses niveaux de septembre 2017, sans parvenir par la suite à se redresser après la chute de Wall Street la veille.
Lundi, l’indice vedette de la place new-yorkaise avait en effet cédé 4,60%, créant un coup de froid sur les places internationales. Ce mardi, Wall Street a ouvert en recul avant d’osciller entre baisse et hausse.
Principale source d’inquiétude pour les opérateurs, un bon rapport sur l’emploi américain, qui laisse anticiper une hausse de l’inflation et une accélération durythme du resserrement monétaire par la banque centrale américaine.
"L’Europe subit les Etats-Unis. Tout vient du marché américain", résume à l’AFP Alexandre Baradez, analyste pour IG France.
"Cela a commencé avec les taux d’emprunt américains qui se sont redressés, puis les marchés actions ont commencé à prendre un peu peur dans le contexte de banques centrales au discours moins accommodant", énumère-t-il
Mais pour lui comme pour nombre d’analystes, ce mouvement baissier n’était pas fait pour durer.
"C’est une correction puissante, quin’est peut-être pas terminée, mais ce n’est pas une inversion de tendance sur l’Europe", explique-t-il, citant un environnement économique particulièrement porteur.
Au fond, la violence de la correction était proportionnelle à la hausse enregistrée par les indices américains au mois de janvier.
"Le Nasdaq a gagné presque 10% sur un seul mois. Cette hausse était spectaculaire, après une année 2017 déjà spectaculaire. Il y avait un côté surenchère à la hausse", rappelle le spécialiste.
Pour M. Baradez, ce mouvement de correction, bien que brusque,s’avère donc sain : "Cela permet d’éviter le risque potentiel d’avoir la formation d’une bulle".
– Secteur pétrolier pénalisé -
Dans ces circonstances, les investisseurs n’ont guère prêté attention aux quelques indicateurs du jour.
Le déficit commercial des Etats-Unis s’est creusé de 12,1% à 566 milliards de dollars en 2017, la plus forte hausse depuis 2009-2010. L’Allemagne a publié pour sa part ses commandes industrielles de décembre marquées par un fort rebond.
Sur le terrain des valeurs, le CAC 40 a évolué dans le rouge dans sa quasi-totalité.
Le secteur lié aux matières premières a fini en recul sur fond de repli des cours du pétrole. TechnipFMC a cédé 4,34% à 25,33 euros, ArcelorMittal 3,61% à 27,09 euros et Total 3,28% à 43,87 euros.
Le secteur bancaire a aussi terminé en net repli, à l’image de Société Générale , BNP Paribas (-3,26% à 63,25 euros) ou Crédit Agricole (-3,27% à 14,34 euros).
Marie Brizard Wine&Spirits (MBWS) a plongé de 13,19% à 10 euros après avoir vu son chiffre d’affaires chuter de 14,1% au quatrième trimestre 2017.
Safran a fini quasi stable (+0,09% à 85,34 euros) après avoir réussi son OPA sur l’équipementier Zodiac Aerospace (+0,12% à 25,01 euros), dont il a pris 79,74% du capital à l’issue de la première partie de l’offre lancée fin décembre, pour donner naissance à un géant aéronautique.
Adocia s’est enfoncé de 4,06% à 15,14 euros. La biotech lyonnaise a annoncé qu’elle réclamait plus de 200 millions de dollars de dommages-intérêts à son ex-partenaire américain Eli Lilly, lui reprochant d’avoir violé plusieurs accords de confidentialité et de collaboration.
Bonduelle a baissé de 7,16% à 38,25 euros. Les ventes du groupe ont bondi de 38,5% à 1,4 milliard d’euros au premier semestre de son exercice décalé 2017/2018, grâce à l’acquisition de l’entreprise américaine Ready Pac Foods.
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