Les craintes d’un virage monétaire font flancher la Bourse de Paris (-1,88%)

La Bourse de Paris a fini en net recul jeudi (-1,88%), rattrapée par les inquiétudes nées du dernier discours du président de la BCE d’une normalisation monétaire plus rapide qu’anticipé jusqu’ici par les marchés.

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Les craintes d’un virage monétaire font flancher la Bourse de Paris (-1,88%)

L’indice CAC 40 a perdu 98,55 points à 5.154,35, soit son niveau le plus bas depuis le premier tour de la présidentielle française, dans un volume d’échanges étoffé de 4,8 milliards d’euros. La veille, il avait fini en léger repli de 0,11%.

La cote parisienne avait pourtant rebondi à l’ouverture mais la montée de l’indice de confiance économique dans la zone euro et celle de l’inflation allemande en juin ontravivé les interrogations engendrées par une allocution prononcée mardi par Mario Draghi et dans laquelle les investisseurs ont vu l’amorce d’un virage monétaire.

"Les indicateurs du jour confortent la lecture non accommodante du discours de M. Draghi", a noté auprès de l’AFP Franklin Pichard, directeur général de Kiplink Finance.

Lors du forum annuel de l’institution à Sintra près de Lisbonne, M. Draghi avait affirmé que "tous les signaux indiqu maintenant un renforcement et un élargissement de la reprise dans la zone euro" et qu’"au fur et à mesure que l’économie continuera de se redresser (...), la banque centrale pourra accompagner la reprise en ajustant les paramètres de ses instruments de politique".

La descente est en outre accentuée par la proximité de la fin du trimestre qui conduit de "nombreux investisseurs à prendre desprofits pour afficher de belles performances trimestrielles et semestrielles" alors même que "l’indice végétait depuis quelques semaines", a également expliqué M. Pichard.

Selon lui, la situation pourrait s’éclaircir un peu à partir de lundi prochain, une fois le semestre terminé.

Mais, "si la glissade persiste, il faudra sans doute attendre les nouvelles publications de résultats des entreprises du 2e trimestre" qui devraient être globalement positives, "pour retrouver des freins à la baisse", a-t-il complété.

 aucun secteur épargné -

Sur le terrain des valeurs, les bancaires, qui ont passé l’essentiel de la séance dans le vert, n’ont finalement pas résisté à la morosité ambiante et ont clôturé majoritairement dans le rouge, à l’instar de BNP Paribas en recul de 0,56% à 63,97 euros ou Crédit Agricole de 0,07% à 14,31 euros, seul Société Générale réussissant à finir tout juste au-dessus de l’équilibre (+0,11% à 48,52 euros).

Les titres technologiques ont pour leur part souffert dans le sillage de leurs homologues américains à Wall Street, Atos reculant de 3,78% à 121,05 euros, CapGemini de 2,21% à 89,77 euros et STMicroelectronics de 2,38% à 12,51 euros.

Parmi les rares titres épargnés, Elis a bénéficié (+3,66% à 19,68 euros) d’un relèvement de sa recommandation à "surpondérer" par Morgan Stanley, tout comme TF1 qui a progressé de 1,71% à 12,20 euros grâce à relèvement de la sienne à "surperformer" par MainFirst Bank AG.

Orange a perdu 1,09% à 14,04 euros, alors que le lancement d’Orange Bank, la banque mobile du groupe de télécoms, initialement prévu le 6 juillet, est reporté à la rentrée, a déclaré jeudi un porte-parole à l’AFP.

Peugeot SA a baissé de 1,52% à 17,50 euros, après que le constructeur automobile, l’un des principaux clients de GM&S, a précisé jeudi à l’AFP les modalités de son soutien financier à l’équipementier en difficultés, s’engageant à 4 millions d’euros d’investissements sur le site ainsi qu’à 36 millions d’euros de commandes sur trois ans.

Transgene a par contre bondi de 5,06% à 3,32 euros, bénéficiantde l’annonce jeudi d’un accord de recherche avec le groupe pharmaceutique Servier portant sur l’application de technologies dite de "vectorisation virale" à des thérapies cellulaires en développement dans le domaine de l’immuno-oncologie.

abx/mch/nth

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