
Obligations : la France a émis 1,22 milliard d’euros d’OAT indexées sur l’inflation
La France continue d’émettre des obligations indexées sur l’inflation, protégeant ainsi les investisseurs d’une perte de valeur de l’euro.
La Bourse de Paris évoluait à l’équilibre vendredi, au lendemain d’une journée faste. Les marchés américains étant fermé, veille du jour de la fête nationale, les investisseurs ne s’attendent à aucun mouvement particulier.
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A 09H40 , l’indice CAC 40 perdait 0,76 point à 5.048,62 points points. Jeudi, il avait bondi de 2,49%, revenant à son plus haut niveau depuis le 10 juin. "L’indice parisien continue dans sa phase de consolidation, autour des 5.000 points, et ne devrait pas enregistrer de fluctuations importantes ce jour", marqué par l’absence de séance à Wall Street en raison de veille de fête nationale, estime Christopher Dembik, responsable de la recherche économique chez Saxo Banque. "A part la nouvelle estimation des indices PMI européens en juin, qui n’est pas prompte à provoquer d’intenses remous sur le marché, il n’y aura rien à l’ordre du jour", continue-t-il. D’autant plus que jeudi a été assez agité et s’est conclu par une forte hausse des marchés européens qui ont apprécié les chiffres de l’emploi américain.
L’économie américaine a créé 4,8 millions d’emplois, bien plus que les 3 millions attendus par le consensus. Le taux de chômage a baissé à 11,1%, contre 13,3% en mai. "Bien que nous soyons loin d’avoir retrouvé les niveaux pré-Covid, certains voient ici une preuve d’une reprise de la croissance en V", c’est-à-dire un retour rapide au niveau d’avant crise, commente Vincent Boy, analyste marchés chez IG France. Mais c’est "loin d’être le cas" pour lui. "L’impact sur les entreprises a été extrême et bon nombre ne survivront pas, les autres sont obligées de licencier. Un des gouverneurs de la FED a prévenu jeudi que des faillites à répétition pouvaient mener à une crise financière", prévient-il.
De plus, "les autres statistiques américaines publiées hier étaient plus mitigées" comme la balance commerciale, les commandes manufacturières, les inscriptions hebdomadaires au chômage, abonde Tangi Le Liboux, un stratégiste du courtier Aurel BGC. La situation sanitaire reste particulièrement préoccupante aux Etats-Unis, où un nouveau record de plus 53.000 infections au coronavirus a été recensé jeudi.
Le risque géopolitique n’a pas disparu non plus, et le Congrès américain a adopté à l’unanimité des deux chambres une loi prévoyant de sanctionner les responsables chinois appliquant les nouvelles règles sécuritaires répressives contre Hong Kong. Pékin a menacé d’adopter de "fortes contre-mesures" si la loi était promulguée par le président Donald Trump. Mais "l’action des banques centrales, même si elle est amenée à se réduire, reste lestabilisateur principal des marchés financiers" conclut Christopher Dembik, excluant "toute baisse durable des indices".
Sur le plan des valeurs, les technologiques revenaient sur le devant du CAC 40à l’image de Wordline qui gagnait 1,72% à 79,74 euros.
Bic progressait de 0,63% à 44,60 euros au lendemain de la décision de la Commission du commerce international des Etats-Unis d’empêcher l’importation "de tous les briquets qui imitent l’apparence des briquets Bic".
AirFrance-KLM reculait de 1,30% à 4,11 euros. Air France doit officialiser vendredi la suppression de plus de 7.500 postes d’ici à la fin 2022.
Les valeurs les plus en vue jeudi étaient cette fois à la traîne : Accor perdait 0,56% à 24,66 euros et Arcelor Mittal 1,43% à 9,69 euros.
Sanofi perdait 0,59% à 91,42 euros, après avoir annoncé l’arrêt d’un essai clinique aux Etats-Unis pour tester une molécule destinée aux patients atteints de Covid-19 dans un état critique.
La France continue d’émettre des obligations indexées sur l’inflation, protégeant ainsi les investisseurs d’une perte de valeur de l’euro.
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