
Obligations : la France a émis 1,22 milliard d’euros d’OAT indexées sur l’inflation
La France continue d’émettre des obligations indexées sur l’inflation, protégeant ainsi les investisseurs d’une perte de valeur de l’euro.
La Bourse de Paris a clôturé quasi stable mardi (+0,01%), partagée entre l’optimisme, toujours présent quant à un futur vaccin contre le Covid-19, et la prudence à l’avant-veille d’un rendez-vous important de la Banque centrale américaine.
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L’indice CAC 40 a pris 0,38 point à 5.008,27 points. Après avoir évolué en nette hausse une bonne partie de la séance, l’indice parisien a montré des signes d’essoufflement durant les deux dernières heures de cotation. "Le marché commence à être un peu nerveux avant Jackson Hole jeudi", analyse Laurent Le Grin, directeur général chez Degroofpetercam.
Le patron de la FED, Jerome Powell, doit s’exprimer lors de ce symposium annuel, quelques jours après la publication d’un compte rendu de la dernière réunion de l’institution interprété comme inquiétant par les acteurs du marché.
"De nombreux investisseurs gardent les bras croisés avant Jackson Hole", confirme David Madden, analyste marchés pour CMC Markets UK.
Avant ces deux dernières heures, la tendance avait été à l’optimisme, alors que les espoirs d’un vaccin ou d’un traitement contre le Covid-19 ont permis aux actions de montrer franchement lundi. Le CAC 40 avait clôturé en forte hausse de 2,28%. Malgré le revers en fin de séance, les espoirs "permettent au marché de tenir" et de ne pas s’enfoncer dans le rouge, réagit Laurent Le Grin, citant les recherches menées par les laboratoires AstraZeneca et Moderna.
Le premier, qui développe déjà un vaccin, a annoncé mardi avoir lancé des essais de phase 1 sur un médicament permettant de prévenir et traiter le Covid-19. L’essai est financé par le gouvernement américain.
Dimanche, l’Agence américaine du médicament avait donné son feu vert à la transfusion du plasma sanguin de personnes guéries du coronavirus à des patients hospitalisés - un traitement dont l’efficacité fait toutefois encore débat.
"Le fait que le fort démarrage de la séance n’ait pas pu être soutenu suggère un manquede conviction des investisseurs" à travers l’Europe, a toutefois tempéré David Madden.
Leader de la cote parisienne, Accor a avancé de 3,83% à 25,49 euros.
Le groupe de luxe LVMH (+0,91% à 397,05 euros) a profité de son côté du report de trois mois mis en place avec lejoaillier américain Tiffany pour finaliser leur dossier de rapprochement.
Schneider Electric (+0,48% à 105,75 euros), principal actionnaire de l’éditeur britannique de logiciels Aveva, a bénéficié de l’accord pour le rachat par sa filiale de son concurrent américain OSIsoft, une transaction saluée par le groupe français.
A l’inverse, le leader mondial de l’optique EssilorLuxottica a reculé de 0,22% à 111,60 euros, au lendemain d’un revers judiciaire sur une demande d’information sur la gestion de la crise du Covid-19 par GrandVision, qu’il envisage de racheter. EssilorLuxottica envisage un recours.
La France continue d’émettre des obligations indexées sur l’inflation, protégeant ainsi les investisseurs d’une perte de valeur de l’euro.
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