La déroute des places financières se poursuit. Le CAC 40 perd près de -4% ce lundi matin.

Quelle sera l’ampleur de la récession qui arrive ? Les grandes références sont lâchées, celle des années 1930, celle de la dernière guerre mondiale ? Quelles banques feront faillites ? La lecture dans le marc de café reprend de plus belle...

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Nouvelle spirale baissière sur les marchés financiers

A 09H00 , l’indice CAC 40 dévissait de 161,19 points à 3.887,61 points. Vendredi, il avait fini en hausse de 5,01%, repassant de justesse au-dessus des 4.000 points. Les marchés européens, après avoir tenté de se stabiliser en fin de semaine dernière, sont de nouveau "sous forte pression à l’ouverture", a relevé dans unenote Tangi Le Liboux, un stratégiste du courtier Aurel BGC. Ceci "en raison de la baisse de Wall Street vendredi soir et de la poursuite de la chute sur les futures indiciels américains" à cause des "désaccords entre Démocrates et Républicains sur le contenu du plan de soutien", a-t-il ajouté. Malgré d’intenses négociations, la Maison Blanche, les républicains et les démocrates du Congrès n’ont pas su s’accorder dimanche pour parvenir à un premier vote, très attendu, sur un gigantesque plan de soutien à l’économie américaine, visant à mobiliser jusqu’à près de 2.000 milliards de dollars. "Nous pouvons toutefois supposer que les deux camps vont parvenir à régler leur différend, mais la progression de la pandémie force les investisseurs et les analystes à réviser continuellement à la hausse son coût déjà exorbitant", selon M. Le Liboux.

Les cas de contamination à l’épidémie de coronavirus ont flambé dimanche en Europe, en particulier en Italie où la situation tourne à la "tragédie", et aux Etats-Unis où l’inquiétude monte face aux hôpitaux qui risquent d’être rapidement débordés. Les mesures de confinement, qui pourraient être durcies ce lundi en France, se sont en outre étendues à la Grèce, à l’Etat américain de New York et à la Nouvelle-Zélande, dont la Banque centrale a par ailleurs annoncé lundi un plan d’achat d’obligations de 30 milliards de dollars néo-zélandais (15,7milliards d’euros). L’Italie, pays le plus touché avec 5.476 morts, a de son côté arrêté "toute activité de production" qui ne serait pas indispensable pour garantir l’approvisionnement de biens essentiels à la population. En Allemagne, un conseil des ministres avancé seréunit lundi pour probablement décider de nouvelles mesures budgétaires contre l’épidémie du coronavirus. Le gouvernement compte mettre 822 milliards d’euros de prêts à disposition pour aider les entreprises et salariés face à l’épidémie, selon un projet de loi obtenu samedi par l’AFP.

Du côté des indicateurs, l’agenda ne comporte, en zone euro, que les chiffres de la confiance des consommateurs pour le mois de mars.
Avertissements sur résultats TF1, Vinci, Airbus, Saint-Gobain, Kering, Total... En matière de valeurs, les avertissements sur résultats d’entreprises françaises se multipliaient. Airbus décrochait de 8,45% à 58,39 euros après avoir annulé le versement de dividendes à ses actionnaires au titre de l’année 2019 ainsi que ses prévisions de résultats pour 2020. Orpea plongeait de 10,89% à 83,85 euros. Le coronavirus frappe déjà des Ehpad aux quatre coins du pays, faisant redouter le pire aux professionnels du secteur. La semaine dernière, le numéro deux français des maisons de retraite et des cliniques privées avait annoncé qu’une petite quarantaine de résidents étaient pour l’heure atteints de Covid-19, ainsi qu’une vingtaine d’employés. Saint-Gobain dévissait de 5,73% à 17,65 euros. Le groupe industriel, géant des matériaux de construction, va revoir ses objectifs 2020 et réduire fortement ses investissements face à la crise du coronavirus. Kering perdait 4,13% à 402,35 euros. Le géant du luxe a prévenu que son chiffre d’affaires allait chuter de plusieurs centaines de millions d’euros au premier trimestre en répercussion de la crise du nouveau coronavirus. Vallourec perdait 3,85% à 0,92euro après avoir annoncé vendredi qu’il "suspend les prévisions précédemment communiquées" pour 2020, compte tenu de l’épidémie "cumulée à la dégradation soudaine" du prix du pétrole brut.

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