La Bourse de Parisérode légèrement (-0,38%) ses gains de vendredi

La Bourse de Paris a clôturé en léger repli (-0,38%) lundi, effaçant une petite partie des gains réalisés vendredi, dans un marché temporisant avant de connaître l’issue de la reprise des négociations commerciales entre Pékin et Washington.

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La Bourse de Parisérode légèrement (-0,38%) ses gains de vendredi

L’indice CAC 40 a lâché 17,95 points à 4.719,17 points, dans un volume d’échanges faible de 2,8 milliards d’euros. Vendredi, il avait fini en forte hausse .

Après avoir ouvert sur une légère avance, la cote parisienne a finalement cédé du terrain en cours de matinée, sans parvenir à prolonger le mouvement haussier de vendredi.

"Il y a eu un regain d’attractivité pour les actions sur la fin de semaine dernière avec le discours (du président de la Réserve fédérale) Jerome Powell et l’espoir d’avancées positives entre la Chine et les Etats-Unis" sur le front commercial, a résumé auprès de l’AFP Guillaume Garabédian, responsable de la gestion conseillée chez Meeschaert Gestion Privée.

Aujourd’hui, nous assistons à une "consolidation dans ce mouvement de reprise", qui est "bien compréhensible car il y a l’espoir d’un mieux mais rien de très concret pour l’instant", a-t-il expliqué.

Ce mouvement de correction est "naturel", selon lui, dans la mesure où le marché digère les annonces de vendredi et attend de voir si quelque chose de tangible en ressort.

En effet, "la Réserve fédérale américaine (Fed) dit qu’elle va être attentive mais n’a pas annoncé moinsde hausses de taux, et concernant l’hypothétique accord entre Pékin et Washington, nous avons eu des déclarations d’intention, de bonne volonté, mais nous attendons que les négociateurs sortent de la salle en disant qu’ils ont trouvé un accord", a détaillé M. Garabédian.

Vendredi, Jerome Powell, le président de la Fed, avait assuré que cette dernière serait "patiente" sur les taux d’intérêt et qu’elle serait attentive aux évolutions de l’économie pour décider de sa politique monétaire en 2019.

En outre, les négociateurs américains ont entamé des discussions avec leurs homologues chinois lundi à Pékin pour tenter de mettre fin à la guerre commerciale entre les deux premières économies du monde. Les Etats-Unis et la Chine ont décrété une trêve jusqu’au 2 mars dans la surenchère de leurs représailles tarifaires pour donner une chance àces discussions.

Le dialogue semblait également en passe d’être renoué entre Washington et Bruxelles sur ce même dossier commercial. L’exécutif européen a en effet annoncé lundi que la Commissaire européenne au Commerce Cecilia Malmström allait rencontrer son homologue américainRobert Lighthizer mardi à Washington pour de nouvelles discussions.

Par ailleurs, les vacances parlementaires terminées, la Première ministre Theresa May replonge cette semaine dans les affres du Brexit et tentera une nouvelle fois de convaincre les députés britanniques de ne pas enterrer l’accord de sortie de l’UE conclu avec Bruxelles.

En revanche, "le sujet du +shutdown+ (paralysie partielle de l’administration fédérale américaine) a très peu d’impact, cela n’influence pas grand-chose sur les marchés", a estimé M. Garabédian, jugeant ce thème "complètementsecondaire".

Côté indicateurs, les investisseurs ont pu apprendre que les commandes industrielles allemandes avaient reculé plus fortement que prévu en novembre (-1%).

Aux Etats-Unis, la croissance de l’activité dans les services a ralenti en décembre pour s’établir à 57,6%, en-deçà des attentes des analystes, selon l’indice des directeurs d’achats publié lundi par l’association professionnelle ISM.

 Lagardère et Alstom dans le rouge -

Sur le terrain des valeurs, l’action Sequana aété suspendue à la demande du groupe qui va demander l’ouverture d’une procédure de sauvegarde et le placement en redressement judiciaire de certaines unités de sa filiale de fabrication Arjowiggins.

Alstom a perdu 1,98% à 34,09 euros. Le ministre français de l’Economie Bruno Le Maire a indiqué dimanche que refuser la fusion avec l’allemand Siemens constituerait une "erreur économique" et une "faute politique" de la part de la Commission européenne.

Lagardère a souffert (-1,54% à 21,80 euros) d’un abaissement de sa recommandation à "neutre" contre "acheter" auparavant par Goldman Sachs.

Sanofi a cédé 1,99% à 73,84 euros alors que le géant pharmaceutique français et son allié américain Regeneron recentrent leur partenariat de découverte et de développement en immuno-oncologie, qui va désormais se concentrer sur deux produits déjà en développement clinique.

Trigano a reculé de 0,86% à 74,85 euros après l’annonce d’un chiffre d’affaires au premier trimestre 2018/19 en baisse de 1,2% à périmètre et taux de change constants.

Peugeot SA a avancé en revanche de 2,54% à 19,39 euros. Le marché automobile français pourrait se stabiliser en 2019 après cinq années de hausse consécutives qui l’ont ramené à ses plus hauts niveaux, ont estimé lundi les constructeurs français.

Renault a engrangé pour sa part 0,44% à 54,47 euros. Le patron de Nissan a assuré à l’AFP que l’alliance Nissan-Renault, qui traverse une crise sans précédent depuis l’arrestation de son bâtisseur Carlos Ghosn mi-novembre au Japon, n’était "absolument pas en danger".

jra/tq/az

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