Emeis (ex-Orpéa) : de nouveau une pépite dans quelques années ?
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La Bourse de Parisévoluait toujours en net recul (-2,12%) lundi après l’ouverture difficile de Wall Street, les places financières restant très affectées par le Brexit et toutes les incertitudes qu’il induit.
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A 15H33 , l’indice CAC 40 perdait 87,18 points à 4.019,55 points, dans un volume d’échanges nourri de 3,6 milliards d’euros. Vendredi, il avait chuté de 8,04%, un de ses pires plongeons depuis la crise financière de 2008.
Après une brève stabilisation à l’ouverture, la place parisienne a été rattrapée par les craintes et s’est progressivement enfoncée, se rapprochant de plus en plus du seuil symbolique des 4.000 points.
"Les indices européens boivent de nouveau la tasse et se rapprochent des points bas testés vendredi matin en séance. Ils sont entraînés par le secteur bancaire, qui ne sait plus à quoi se raccrocher tant l’incertitude estconsidérable", a estimé le courtier Aurel BGC.
"La décision du peuple britannique plonge les marchés mondiaux dans une zone d’incertitudes majeures. Nous entrons maintenant en territoire inconnu", ont aussi souligné les économistes de Groupama AM.
Le marché avait en effetclairement du mal à digérer la déroute subie vendredi à l’unisson des autres places financières, surpris par la victoire des partisans du Brexit, à savoir une sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne.
Toutes les déclarations étaient scrutées et décortiquées alors que la livre britannique et l’euro restaient également fragilisés.
Le Premier ministre, David Cameron, réunit lundi son conseil des ministres et les députés reprennent leurs travaux, quatre jours après le vote, alors que dans l’opposition, le parti travailliste est, lui aussi, en pleine tourmente.
L’Union européenne voudrait quant à elle que la procédure de divorce s’engage rapidement, mais Londres compte prendre son temps.
Le ministre des finances, George Osborne, a cherché à rassurer sur la santé de l’économie britannique face au Brexit et a prévenu que le Royaume-Uni n’activera l’article 50 pour quitter l’UE qu’au moment opportun.
Pour Aurel BGC, "le principal rendez-vous de la semaine est le sommet des chefs d’Etat européens, demain et mercredi".
Pour discuter des conséquences du Brexit et préparer ce rendez-vous, la chancelière allemande, Angela Merkel, doit recevoir dans la journée à Berlin le président du Conseil européen, Donald Tusk, puis le président français, François Hollande, et le chef du gouvernement italien, Matteo Renzi.
Enfin, dans une journée sans autre rendez-vous que la suite du Brexit,les élections espagnoles, marquées par la victoire des conservateurs, passaient au second plan.
Parmi les valeurs, le secteur financier chutait après avoir repris brièvement son souffle dans les premiers échanges. BNP Paribas perdait 6,31% à 36,92 euros, Crédit Agricole 4,56% à 7,30 euros, Société Générale 6,82% à 26,84 euros et Axa 7,73% à 16,77 euros.
Eurotunnel, un des groupes les plus exposés à l’économie britannique, décrochait de 11,81% à 8,82 euros.
Sanofi était en hausse (+1,30% à 70,27 euros) après avoir scellé avec Boehringer Ingelheim des accords définitifs sur l’échange de la division de santé animale du laboratoire français, Merial, contre celle de santé grand public du groupe allemand.
Nexans (-8,59% à 36,57 euros) et Rexel (-12,39% à 10,43 euros) étaient pénalisés par un abaissement de recommandationde JPMorgan.
abx/pan/cj
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