
Des corrections probables à venir sur les marchés actions
Après une vague de faiblesse en avril 2025, trop rapidement corrigée depuis, les marchés actions devraient rester sous tension jusqu’en 2026. Détails.
La Bourse de Paris a débuté en recul vendredi (-0,49%), toujours affectée par les inquiétudes au sujet de la croissance européenne, au lendemain de la nette révision à la baisse des prévisions de la Banque centrale européenne.
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A 09H20 , l’indice CAC 40 perdait 23,04 points à 5.244,88 points. La veille, il avait reflué déjà de 0,39%.
"Sans surprise Mario Draghi a décrit une situation morose faite de multiples risques pesant sur la conjoncture, allant des tensions protectionnistes aux incertitudes géopolitiques, en passant par les interrogations des marchés émergents",ont souligné les experts de Mirabaud Securities Genève.
Et les interrogations surgissent après cette réunion de la BCE "et le violent abaissement des estimations pour la croissance et l’inflation en zone euro", ont-ils ajouté.
N’attendant plus que 1,1% de croissance en 2019pour l’ensemble de la zone et 1,6% en 2020 (contre 1,7% pour ces deux années lors des prévisions de décembre), la BCE a repoussé jeudi le moment de relever ses taux d’intérêt. Elle a promis de les maintenir à leur plus bas historique au moins "jusqu’à la fin" de cette année, alors qu’elle se fixait jusque là "l’été 2019" pour horizon.
Côté inflation, l’institution prévoit désormais 1,2% cette année et 1,5% l’an prochain, contre respectivement 1,6% et 1,7%.
La BCE a également annoncé le lancement d’une nouvelle vague de prêts géants et bon marché aux banques, entre septembre prochain et mars 2021, avec, à chaque fois, une échéance de deux ans.
"Le rebond des marchés européens est allé un peu loin ces dernières semaines, alors même que l’environnement économique en zone euro ne fournit pourtant pas la matière à une tendance durablement haussière", a observé pour sa part Tangi Le Liboux, un stratégiste du courtier Aurel BGC.
Du côté des indicateurs, les investisseurs attendent tout particulièrement, comme d’habitude, le rapport mensuel sur l’emploi américain en février.
En Allemagne, les commandes passées à l’industrie allemande ont nettement baissé sur un mois en janvier, tandis que la production industrielle française a augmenté de 1,3% et le déficit commercial de la France s’est creusé pour atteindre 4,2 milliards d’euros toujours en janvier.
En Chine, les exportations et les importations ont plongé bien plus que prévu en février, selon des chiffres officiels publiés vendredi, renforçant les inquiétudes vis-à-vis du géant asiatique, aux prises avec un ralentissement économique.
– EssilorLuxottica mal accueilli -
Sur le terrain des valeurs, EssilorLuxottica enregistrait la plus forte baisse de l’indice CAC 40 (-3,45%à 104,90 euros) pénalisé par des résultats au 4e trimestre et des perspectives inférieures aux attentes des analystes, malgré un bénéfice net part du groupe en hausse de 4,5%.
CGG perdait 2,74% à 1,56 euro. Le groupe parapétrolier a réduit sa perte l’an dernier et compte poursuivre son recentrage stratégique, après avoir récemment abandonné l’une de ses activités.
Europcar souffrait (-4,26% à 7,30 euros) d’un abaissement de sa recommandation à "neutre" par Goldman Sachs.
Airbus reculait de 0,94% à 111,68 euros après avoir enregistré en février une commande pour quatre A220, le dernier arrivant dans la famille des monocouloirs de l’avionneur européen, et livré 49 avions moyen-courrier et long-courrier.
Eurazeo reculait de 0,69% à 64,95 euros, pénalisé par un bénéfice net 2018 en chute de 40% à 251 millions d’euros, lesté notamment par des charges de dépréciation.
Savencia montait de 1,57% à 64,60 euros, alors que son bénéfice net a fondu de 41% en 2018, notamment en raison de provisions prises en vue de fermer trois usines en Europe.
Albioma profitait (+4,96% à 19,88 euros) de résultatsen hausse l’an dernier, grâce à la mise en service de nouvelles capacités de production et à des évolutions de certains contrats.
Air France-KLM refluait de 0,28% à 10,57 euros. Le groupe a transporté en février 7 millions de passagers, soit 4,1% de plus qu’il y a un an, la zone Amérique latine caracolant en tête avec une progression de 8,3%.
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