La Bourse de Paris termine en baisse, déprimée par l’euro (-0,45%)

La Bourse de Paris a terminé dans le rouge jeudi (-0,45%), signant sa troisième séance de baisse d’affilée, pénalisée notamment par une hausse de l’euro au lendemain de la Fed, malgré l’évolution positive du pétrole.

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L’indice CAC 40 a perdu 20,11 points à 4.442,89 points, dans un volume d’échanges étofféde 4,3 milliards d’euros. La veille, il avait perdu 0,22%.

Le marché parisien avait démarré en hausse à l’ouverture grâce au pétrole et au discours accommodant de la Réserve fédérale américaine la veille avant de faire machine arrière, au point de lâcher plus de 2%.

"Il y a eu trois séquences au cours de cette séance : une haussière ce matin, une baissière dans l’après-midi, suivie d’un recul de l’indice parisien beaucoup moins marqué en fin de séance", résume Renaud Murail, gérant chez Barclays Bourse.

"L’euro a fortement remonté faceau dollar", avance M. Murail, "ce qui est généralement baissier pour les marchés".

Le dollar était affaibli par une position attentiste de la banque centrale américaine, à l’heure où son homologue européenne a renforcé sa politique monétaire accomodante. La Fed a en effet optépour le statu quo et décidé de ne pas relever ses taux directeurs en invoquant les "risques" posés par la situation économique mondiale.

Par ailleurs, le marché n’a pas tiré profit de la hausse des cours du pétrole, confortée par la prudence affichée par la banque centrale américaine.

"Le pétrole n’est plus forcément une épine dans le pied des marchés", ajoute Renaud Murail, car "on n’est plus sur des rechutes durables".

Du côté des indicateurs américains, les inscriptions hebdomadaires au chômage ont augmenté et l’indicateur de l’activité manufacturière de la région de Philadelphie a rebondi en mars.

L’indice composite des principaux indicateurs aux Etats-Unis a quant à lui augmenté très légèrement en février mais moins que ne l’anticipaient les analystes.

Parmi les valeurs, le secteur aéronautique a tiréle marché vers le bas, pénalisé par la hausse de l’euro, à l’image de Airbus Group qui a perdu 2,06% à 59,53 euros.

Alstom a profité (+4,49% à 22,82 euros) d’un relèvement de recommandation par JPMorgan.

Adocia a pris 2,04% à 61,52 euros après avoir dégagé de solidesbénéfices en 2015, grâce à l’envolée de son chiffre d’affaires, tout en affichant une robuste position de trésorerie, après sa dernière augmentation de capital.

Sanofi a perdu 1,90% à 71,63 euros. Le groupe et son partenaire américain Regeneron ont décidé de faire appel d’une décision de justice aux Etats-Unis ayant validé les revendications du laboratoire américain Amgen, portant sur deux brevets de leur anti-cholestérol Praluent.

Le secteur pétrolier a fini en forme, à l’instar de Maurel et Prom (+4,81% à 3,27 euros), Technip (+3,97% à 51,96 euros), Total (+2,34% à 42,86 euros) et CGG (+1,43% à 0,71 euro).

Air France-KLM a terminé en baisse (-1,13% à 8,52 euros) après avoir converti ses deux dernières commandes d’A380 en trois A350.

NRJ Group a lâché 2,75% à 9,20 euros après avoir plus que doublé son bénéfice neten 2015 mais dévoilé des perspectives prudentes.

as/cb/pb

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