
Des corrections probables à venir sur les marchés actions
Après une vague de faiblesse en avril 2025, trop rapidement corrigée depuis, les marchés actions devraient rester sous tension jusqu’en 2026. Détails.
La Bourse de Paris a terminé en forte baisse mardi (-2,47%), dans un marché qui a fait les frais de la rechute des cours du pétrole, tout en subissant la dégringolade du secteur bancaire.
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L’indice CAC 40 a perdu 108,34 points à 4.283,99 points, dans un volume d’échanges nourri de 4,0 milliards d’euros. La veille, il avait lâché 0,56%.
Le marché parisien a ouvert en baisse puis n’a cessé de creuser ses pertes au fil de la journée, chutant brièvement de plus de 3% dans l’après-midi, pénalisé par le très mauvais début de séance à Wall Street.
"Le marché renoue avec sa tendance du début d’année, souffrant d’un côté de la baisse des prix du pétrole après son rebond et de l’autre des indicateurs chinois préoccupants", remarque Renaud Murail, gérant chez Barclays Bourse.
L’évolution du prix du pétrole a encore donné le ton sur les marchés. Les coursdu brut ont ouvert en baisse à New York, tout juste au-dessus de 30 dollars, les investisseurs restant sceptiques sur les chances d’assister à une réduction de l’offre face à une demande inquiétante à la veille des chiffres hebdomadaires sur les stocks de brut aux Etats-Unis.
"En cedébut du mois de février, les indices européens retrouvent les démons du mois précédent", note le courtier Aurel BGC.
"Le pétrole menace de casser la zone des 30 dollars sur le WTI, les banques sous-performent encore sensiblement et la Chine n’est jamais très loin dans les esprits", égrène-t-il.
Les marchés ont à nouveau faibli alors même qu’ils avaient retrouvé un peu de vigueur la semaine dernière grâce aux espoirs placés dans l’action des banques centrales.
"La faiblesse persistante du baril de pétrole, combinée aux inquiétudes quant à la capacité de la croissance économique à rester correctement orientée, alimente les doutes des banquiers centraux", remarquent les stratégistes chez Crédit Mutuel-CIC.
Parmi les valeurs, le secteur pétrolier a souffert de la baisse du baril. Vallourec a perdu 5,69% à 4,11 euros, Maurel et Prom 5,99% à 2,51 euros, CGG 5,41% à 0,70 euro, Technip 4,54% à 41,27 euros et Total 4,49% à 38,21 euros.
Les valeurs bancaires ont été sanctionnées, en ce début de saison des publications d’entreprises, alors que la banque suisse UBS a été lourdement touchée par les turbulences sur les marchés financiers au quatrième trimestre, en particulier dans la gestion de fortune et la banque d’investissement.
BNP Paribas a lâché 5,67% à 40,88 euros, Crédit Agricole 4,96% à 8,65 euros, Société Générale 6,35% à 32,58 euros et Natixis 5,86% à 4,21 euros.
STMicroelectronics a perdu 5,79% à 5,48%, après des résultats fraîchement accueillis du fabricant allemand de semi-conducteurs Infineon
Manitou a chuté , ses perspectives prudentes pour 2016 suscitant des inquiétudes parmi les investisseurs, malgré unchiffre d’affaires annuel en hausse de 3%.
jbo/fpo/az
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