La Bourse de Paris termine en baisse déprimée par la Chine et le pétrole (-1,26%)

La Bourse de Paris a terminé en baisse mercredi (-1,26%), dans un marché toujours préoccupé par le ralentissement de l’économie chinoise et l’érosion des cours du pétrole.

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La Bourse de Paris termine en baisse déprimée par la Chine et le pétrole (-1,26%)

L’indice CAC 40 a perdu 57,16 points à 4.480,47 points, dans un volume d’échanges de 3,4 milliards d’euros. La veille, il avait pris 0,34%.

Le marché parisien avait ouvert en légère baisse, avant de perdre davantage de terrain, au point de lâcher plus de 2%, mais s’est repris un peu en toute fin de journée.

"Le marché reste déprimé par la situation en Chine qui revient au centre de l’attention des investisseurs en ce début d’année", observe Andrea Tuéni, analyste chez Saxo Banque.

L’inquiétude des investisseurs sur le ralentissement économique du pays était croissante après de récents indicateurs.

Après leur plongeon de lundi , les places asiatiques connaissaient toutefois une accalmie, même si le yuan continue de perdre du terrain face au dollar.

"En faisant baisser le yuan, la Chine va alimenter la baisse de l’inflation dans le monde et ainsi compliquer la tâche des autres banques centrales", estiment les stratégistes chez Crédit Mutuel-CIC.

Aux craintes liées à la deuxième puissance économique mondiale, s’est ajoutée une nouvelle chute des cours du pétrole qui a pénalisé la cote parisienne, souligne M. Tuéni.

Les prix du pétrole s’étaient enfoncé dans le rouge mercredi en cours d’échanges européens et avaient ouvert en forte baisse à New-York, dans un marché déprimé par l’excès d’offre et affecté par les tensions au Moyen-Orient.

Dans une moindre mesure, la place parisienne a été sensible en début de séance à l’annonce faite par la Corée du Nord de sonpremier essai de bombe à hydrogène, bien plus puissante que la bombe atomique ordinaire.

L’agenda était par ailleurs bien garni, avec au programme une série d’indicateurs aux Etats-Unis, qui n’ont pas eu d’impact sur la tenue de la séance.

Les créations d’emplois dans le secteur privé ont été plus robustes que ne l’attendaient les analystes en décembre. En novembre, le déficit commercial a reflué à son plus bas niveau depuis neuf mois sous l’effet d’un recul marqué des importations et les commandes industrielles ont baissé comme prévu.

Par contrel’activité dans les services aux États-Unis a ralenti sa croissance en décembre, contrairement aux attentes.

Enfin, contrairement aux attentes, les stocks de pétrole brut sont nettement repartis à la baisse la semaine dernière aux Etats-Unis.

Sur le terrain des valeurs, lesecteur pétrolier a souffert, Technip perdant 3,78% à 41,66 euros, Total 0,96% à 39,77 euros, Maurel et Prom 4,17% à 2,76 euros, CGG 3,05% à 2,54 euros ou Vallourec 4,02% à 7,71 euros.

Les valeurs industrielles ont également tiré le marché vers le bas à l’image de PSA Peugeot Citroën (-5,25% à 14,79 euros), Renault (-2,27% à 87,41 euros), Schneider Electric (-1,77% à 50,52 euros) et ArcelorMittal (-6,36% à 3,70 euros).

as/fka/jpr

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