Emeis (ex-Orpéa) : de nouveau une pépite dans quelques années ?
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La Bourse de Paris était en hausse de 2,52% jeudi dans les premiers échanges et le secteur financier reprenait aussi quelques couleurs, tentant de rebondir au lendemain d’une séance noire.
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La Bourse de Parisétait en hausse de 2,52% jeudi dans les premiers échanges et le secteur financier reprenait aussi quelques couleurs, tentant de rebondir au lendemain d’une séance noire.
A 09H15 (07H15 GMT), le CAC 40 s’adjugeait 70,88 points à 3.074 points.
Il s’agit pour l’instant d’un simple rebond technique après la forte chute du marché parisien, de près de 5,5% la veille, du jamais vu depuis décembre 2008.
"L’effondrement des marchés d’actions mondiaux a été trop important", notent les analystes d’Axa IM, qui espèrent davantage de rationalité pour cette séance.
Mais les inquiétudes sont loin d’être dissipées, notamment celles portant sur le ralentissement de l’économie mondiale et la question des dettes souveraines des deux côtés de l’Atlantique.
La très grande nervosité des investisseurs pourrait donc perdurer alors qu’aucun indicateur majeur n’est au programme ce jeudi.
"Il est difficile de voir ce qui peut renverser la tendance à court-terme", commentent ainsi les analystes de BNP Paribas.
Le secteur financier, qui n’avait pas été attaqué aussi violemment depuis Lehman Brothers, reprenait jeudides couleurs. Société générale gagnait 4,87% à 23,27 euros, Crédit Agricole 4,63% à 6,35 euros, Natixis 4,21% à 2,79% et Axa 3,49% à 10,39 euros.
Ces valeurs ont souffert du fait que la Grèce pourrait étendre son programme d’échanges d’obligations afin d’y inclure des titres àplus longue échéance, ce qui pénaliserait en premier lieu ses créanciers privés et donc les banques et assureurs.
Mais les rumeurs les plus folles sur une possible faillite de la Société Générale et une éventuelle dégradation de la note française par l’agence de notation Fitchavaient aussi contribué à affoler.
Les nombreux démentis de Fitch elle-même n’avaient pas réussi à éteindre l’incendie.
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