
Des corrections probables à venir sur les marchés actions
Après une vague de faiblesse en avril 2025, trop rapidement corrigée depuis, les marchés actions devraient rester sous tension jusqu’en 2026. Détails.
La Bourse de Paris a de nouveau trébuché (-0,80%) mardi matin, restant enlisée dans ses craintes pour la croissance mondiale et les turbulences qui frappent les secteurs automobile et minier.
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A 09H47 , l’indice CAC 40 perdait 34,84 points à 4.322,21 points. La veille, il avait fini en fort recul de 2,76%, déjà emporté par une spirale anxiogène qui a touché aussi Wall Street lundi soir, puis les places asiatiques mardi matin.
"L’obscurité se répand de nouveau sur les marchés", a résumé Chris Weston, un stratégiste d’IG. Et "il est peu probable de trouver des enthousiastes dans le climat ambiant actuel", a-t-il ajouté.
"Pourquoi une baisse aussi violente un peu partout ?", se sont interrogés les analystes de Aurel BGC.
Selon eux, "les raisons sont diverses. Tout d’abord, il y a peu de nouvelles positives à se mettre sous la dent. Ensuite, les problématiques macro se nourrissent des actualités micro. La débâcle de VW, plus grosse société de la zone euro par le chiffre d’affaires, fait craindre un ralentissement de l’industrie européenne, même si les conséquences restent difficiles à mesurer pour l’instant".
S’y ajoutent "la faiblesse des prix du pétrole et des matières premières" et "le ralentissement de la croissance dans les émergents, la Chine au premier chef, (qui) reste une préoccupation majeure alors que beaucoup d’entreprises cotées ont vendu pendant des années une stratégie d’exposition croissante à ces zones", ont-ils analysé.
Du côté des indicateurs, la zone euro doit publier son indice de confiance des chefs d’entreprise pour septembre et l’Allemagne son inflation provisoire en septembre.
Aux États-Unis, les prix des logements en juillet (S and P/Case-Shiller) et la confiancedes consommateurs en septembre (Conference Board) sont au programme.
Sur le terrain des valeurs, tout le CAC 40 restait dans le rouge comme la veille à la clôture.
Le secteur automobile était toujours marqué par les rebondissements du scandale Volkswagen. Peugeot perdait 5,32% à 11,75 euros, Renault 3,63% à 59,92 euros, Faurecia 2,27% à 25,78 euros et Valeo 1,87% à 112,85 euros.
Société Générale refluait de 1,47% à 37,53 euros. La banque envisage de fermer 400 agences d’ici à 2020, soit quasiment 20% de son réseau, selon des sources syndicales confirmant une information des Echos. La banque a également vu sa recommandation relevée à "acheter" contre "neutre" auparavant par HSBC.
Dans ce contexte, une série de relèvements de recommandation restaient sans effet, à l’instar de Faurecia remonté à "acheter" contre "neutre" auparavant par Kepler Cheuvreux qui a aussi relevé celle de BNP Paribas à "acheter" contre "neutre". Ou encore Alten (-1,94% à 45,60 euros) et Altran (-1,37% à 9,76 euros) dont Berenberg a débuté le suivi avec une recommandation à "acheter".
Sanofi reculait aussi de 2,33% à 82,47 euros alors que l’autorité américaine du médicament (FDA) a accepté le dossier de demande d’approbation pour le lixisénatide, un médicament antidiabétique du groupe pharmaceutique déjà autorisé dans l’Union européenne depuis 2013.
Zodiac Aerospace baissait de 1,95% à 19,08 euros. La FFP, société d’investissement de la famille Peugeot, a annoncé s’être renforcée au capital de l’équipementier aéronautique, et détenir désormais 5,18% de ses titres.
Bouygues refluait également de 0,90% à 31,36 euros après que le géant du BTP a annoncé que sa filiale Bouygues Travaux Publics avait décroché deux contrats au Qatar, "en groupement avec l’entreprise locale UrbaCon Trading and Contracting", pour réaliser deux tunnels d’assainissement à Doha.
Cegedim profitait par contre (+0,57% à 35,51 euros) du retour d’un bénéfice au premier semestre avec unbénéfice net de 24,2 millions d’euros, sous l’effet notamment de la cession de différents actifs.
Metabolic Explorer (Metex) montait de 2,28% à 3,14 euros soutenu par le renforcement de sa trésorerie au premier semestre, alors que l’entreprise de chimie végétale attend toujours laconfirmation du coréen SK Chemicals pour la construction d’une première usine à partir d’une de ses technologies.
Bonduelle perdait 0,56% à 25,08 euros alors que le groupe agroalimentaire a vu son bénéfice net annuel s’envoler sur l’exercice décalé 2014/15, notamment grâce à uneindemnité reçue après un litige né de l’acquisition France Champignon en 2010, et à une baisse des charges financières.
Guerbet bénéficiait (+2,21% à 61,57 euros) de résultats en nette progression au premier semestre, et a réaffiché son optimisme pour 2015 et 2016, où l’acquisition de Mallinckrodt devrait porter ses fruits.
ArcelorMittal se stabilisait (+0,15% à 4,63 euros) après une chute très sévère la veille dans le sillage du géant suisse Glencore.
abx/fka/sbo
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