La Bourse de Paris reprend du poil de la bête (+0,89%)

La Bourse de Paris a regagné mardi une partie du terrain perdu depuis vendredi (+0,89%), reprenant sa marche en avant après avoir mis de côté une partie des craintes des derniers jours, notamment sur la croissance mondiale.

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La Bourse de Paris reprend du poil de la bête (+0,89%)

L’indice CAC 40 a progressé de 46,74 points à 5.307,38 points, dans un volume d’échanges faible de 2,9 milliards d’euros. La veille, il avait fini en léger recul de 0,18%.

Après quelques hésitations à l’ouverture, la cote parisienne s’est résolument installée dans le vert et a gagné du terrain.

Le marché "a un peu surréagi vendredi" et remonte en conséquence ce mardi, a observé auprès de l’AFP Daniel Larrouturou, directeur général délégué chez Diamant bleu Gestion.

"La Bourse de Tokyo a montré le chemin en terminant sur une hausse de plus de 2%", et le marché parisien lui a emboîté le pas, selon lui.

Cela montre que "la phase baissière n’était dans l’esprit des investisseurs qu’une parenthèse destinée à être refermée", a-t-il complété.

Ces derniers restent donc sur "une dynamique haussière avec toujours l’espoir que le marché ira plus haut, notamment une fois que l’accord commercial sera conclu entre la Chine et les Etats-Unis", a encore estimé M. Larrouturou.

Si les rebondissements autour du Brexit restaient très suivis, ils ne semblaient pas perturber outre mesure le marché.

Le parti nord-irlandais DUP a annoncé mardi qu’il ne voterait pas l’accord de Brexit négocié avec Bruxelles par Theresa May, mettant sérieusement en doute la capacité de la dirigeante conservatrice britannique à faire passer ce traité.

Face à l’incapacité de Mme May à faire passer son accord, les élus britanniques cherchaient de leur côté mardi unplan B pour le Brexit, après avoir voté la veille pour reprendre en main le processus de sortie de l’Union européenne.

Ils ont ainsi adopté un amendement leur permettant d’organiser mercredi une série de votes indicatifs sur la forme que doit prendre le Brexit. Le maintien dans le marché unique, un nouveau référendum, voire l’annulation de la sortie de l’UE pourraient figurer parmi les scénarios examinés.

 La tech fait la course en tête -

Du côté des indicateurs, la croissance française a atteint 1,6% en 2018. La dette publique du pays en pourcentage du PIB s’est stabilisée à 98,4% fin 2018 et le déficit a atteint 2,5% l’an dernier.

En Allemagne, le moral des consommateurs allemands devrait légèrement retomber en avril,selon l’étude mensuelle de l’institut GfK publiée mardi.

Aux États-Unis, les mises en chantier de logements ont fortement chuté en février et sont bien plus faibles sur un an qu’en 2018, montrant un nouveau signe de ralentissement du marché immobilier.

Sur le terrain des valeurs, le secteur technologique a tiré la cote, profitant d’une vague de rachats après des prises de bénéfices la veille. Sopra Steria a grimpé de 3,65% à 102,10 euros, Capgemini est monté de 3,30% à 105,00 euros, Altran Technologies s’est apprécié de 3,19% à 9,88 euros, Atos a gagné 2,35% à 86,14 euros tandis que Dassault Systèmes a progressé de 2,52% à 132,45 euros.

Airbus a pris de son côté 2,02% à 116,34 euros après un contrat portant sur un total de 290 Airbus A320 et 10 A350 signé entre la centrale étatique chinoise CASC et l’avionneur européen.

Trigano s’est effondré en revanche de 9,52% à 67,50 euros, pénalisé par un contexte difficile dans le secteur, malgré un chiffre d’affaires en hausse de 1,3%, à 559,1 millions d’euros, au deuxième trimestre (décembre-février) de son exercice décalé 2018-2019.

CGG a profité (+3,24% à 1,72 euro) d’une reprise de suivi de son titre par Goldman Sachs avec une recommandation à l’achat, tout comme Vallourec (+3,31% à 2,15 euros). Les deux titres ont également bénéficié d’une remontée des cours du pétrole.

Marie Brizard est finalement repassé dans le vert(+1,17% à 3,45 euros). Le groupe de spiritueux, en passe d’être recapitalisé par son principal actionnaire après deux ans dans le rouge, compte redresser ses comptes d’ici à 2020, accentuant notamment son développement américain.

Europacorp a tiré parti (+5,26% à 1,00 euro) de lavente à Gaumont de son catalogue Roissy Films, acquis en 2008.

jra/tq/LyS

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