La Bourse de Paris privilégie la prudence avant la BCE (-0,16%)

La Bourse de Paris a fini en recul mercredi (-0,16%), les investisseurs privilégiant la prudence et évitant les positions trop tranchées avant d’être fixés sur les intentions de la Banque centrale européenne jeudi.

Publié le  à 0 h 0

OFFRE BOURSE DEGIRO

Plus d’1 million d’investisseurs font confiance à DEGIRO
DEGIRO

La Bourse de Paris privilégie la prudence avant la BCE (-0,16%)

L’indice CAC 40 a cédé 8,71 points à 5.288,81 points, dans un volume d’échanges moyen de 3,1 milliards d’euros. La veille, il avait terminé enpetite hausse de 0,21%.

La cote parisienne a ouvert légèrement dans le rouge et y est restée l’essentiel de la séance, à l’exception d’une brève incursion en territoire positif qui lui a permis d’améliorer à la marge son record annuel en séance au-dessus des 5.300 points.

"Le marché a pas mal d’hésitations et beaucoup d’attentes concernant la réunion de la BCE demain et l’éventualité du lancement d’une nouvelle série de prêts TLTRO", a résumé auprès de l’AFP Andrea Tuéni, un analyste de Saxo Banque.

Face à une croissance plus molle que prévuet une inflation atone, la Banque centrale européenne devrait abaisser jeudi ses prévisions économiques pour la zone euro et discuter de mesures de soutien.

Une nouvelle salve de prêts géants et bon marché accordés aux banques, les "TLTROs" censés stimuler le crédit et la croissance et dont une précédente vague va arriver à échéance en 2020 est dans tous les esprits après une série de déclarations de responsables de la BCE évoquant cette piste.

L’espoir d’un discours accommodant de l’institution et d’une issue positive aux négociations commerciales entre les Etats-Unis et la Chine dynamise le marché parisien, selon M. Tuéni, mais "ce n’est pas suffisant pour lui permettre de s’installer au-dessus des 5.300 points".

"Avec la révision par l’OCDE des prévisions de croissance, ce n’est pas sur le terrain des indicateurs macroéconomiques que le marché a pu trouver du soutien", a ajouté l’expert.

La croissance de l’économie mondiale n’atteindra que 3,3% en 2019 à cause des tensions commerciales et des incertitudes politiques, selon la dernière prévision publiée mercredi par l’OCDE, qui tablait encore sur 3,5% en novembre.

Les principaux indicateurs du jour, à savoir aux Etats-Unis un déficit commercial à son plus haut niveau depuis dix ans en 2018, en dépit des efforts du président Donald Trump ou des embauches solidesmais moins fortes en février dans le secteur privé, n’ont pas eu d’impact significatif.

 Chute de DBV technologies -

Sur le front des valeurs, DBV Technologies a chuté de 14,96% à 15,38 euros après la publication de ses résultats 2018. La veille, le titre était monté de près de 15%.

Le secteur automobile a souffert dans le sillage de l’équipementier allemand Schaeffler, qui a fait état mercredi d’un recul de son bénéfice en 2018 et a annoncéun plan de restructuration.

Valeo s’est enfoncé de 2,68% à 27,56 euros, Peugeot de 2,59% à 22,21 euros, Faurecia de 1,89% à 42 euros tandis que Plastic Omnium a reculé de 1,22% à 25,08 euros et ALD de 4,62% à 12,80 euros.

Renault a lâché pour sa part 1,21% à 59,44 euros. Carlos Ghosn, l’ex-PDG de Renault et Nissan, a été libéré sous caution mercredi de la prison de Kosuge à Tokyo, après plus de 100 jours passés en détention sur des accusations de malversations financières.

Crédit Agricole a perdu 0,58% à 11,01 euros. Selon des informations révélées par l’association Organized Crime and Corruption Reporting Project (OCCRP) et relayées par différents médias, le groupe ferait partie, via sa filiale Indosuez, d’une série de banques européennes impliquées dans un système de blanchiment d’argent organisé par l’ex-banque d’investissement russe Troika Dialog entre 2006 et 2013.

Latécoère s’est apprécié de 3,21% à 3,54 euros. L’équipementier aéronautique, en pleine transformation, a vu son bénéfice net fondre de plus de 80% à 6 millions d’euros en 2018, mais s’est montré confiant pour l’exercice en cours grâce à des ventes dynamiques.

ADP a gagné 0,53% à 170 euros. Une entrée des sept départements d’Ile-de-France au capital du gestionnaire des aéroports parisiens dans l’hypothèse d’une privatisation, serait une question d’"intérêt général", a estimé mardi le président du conseildépartemental des Hauts-de-Seine, Patrick Devedjian.

abx/tq/az

🔍 Avis & notations

Avis des lecteurs de La Bourse de Paris privilégie la prudence avant la BCE (-0,16%) :
Aucun avis
Aucun avis
👉 Votre note pour La Bourse de Paris privilégie la prudence avant la BCE... ? Je note La Bourse de Paris privilégie la prudence avant la BCE (-0,16%)

Une question, un commentaire?

💬 Réagir à cet article La Bourse de Paris privilégie Publiez votre commentaire ou posez votre question...

À lire également