La Bourse de Paris pique du nez (-0,93%), faute d’un horizon moins incertain

La Bourse de Paris a fini dans le rouge (-0,93%) lundi, toujours minée par une accumulation d’incertitudes politiques en Europe, au premier rang desquelles l’évolution des négociations autour du budget italien ou encore du Brexit.

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La Bourse de Paris pique du nez (-0,93%), faute d’un horizon moins incertain

L’indice CAC 40 a perdu 47,66 points, pour clôturer à 5.059,09 points, dans un volume d’échanges modéré de 3,1 milliards d’euros. Vendredi, il avait fini en petit repli de 0,48%.

Après de premiers pas dans le vert, l’indice parisien est rapidement repassé en territoire négatif pour s’y maintenir le reste de la séance.

"La tendance négative se poursuit, avec toujours les mêmes préoccupations", a observé auprès de l’AFP Daniel Larrouturou, directeur général délégué à Diamant bleu Gestion.

"En Italie, on approche du mur avec la date limite fixée [à demain] par la Commission européenne pour les modifications du projet de budget", a-t-il détaillé.

La coalition populiste au pouvoir à Rome a jusqu’à mardi pour présenter un budget révisé à l’Union européenne , sans quoi elle s’expose à des sanctions financières. Le gouvernement italien a toutefois réaffirmé vendredi qu’il n’avait pas l’intention de revoir son projet de budget pour l’an prochain, au risque d’engager un bras de fer avec Bruxelles et ses partenaires européens.

"Le marché ne se fait visiblement pas beaucoup d’illusion. Le scénario le plus probable est qu’il y ait une légère inflexion des perspectives budgétaires, mais qui serait probablement jugée insuffisante par la Commission européenne", a estimé M. Larrouturou.

Par ailleurs, "alors qu’on pensait avoir du mieux du côté du Brexit, les perspectives d’une absence d’accord sont renforcées devant les difficultés intérieures que rencontre Theresa May", qui a du mal à "trouver une majorité pour soutenir son plan", a-t-il détaillé.

Vendredi, Jo Johnson, secrétaire d’Etat britannique aux Transports et frère de l’ex-chef de la diplomatie Boris Johnson, a démissionné du gouvernement en raison d’un désaccord avec le projet de la Première ministre pour parvenir àun accord sur la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne, prévue le 29 mars 2019.

Theresa May fait en même temps face à l’opposition du parti nord-irlandais DUP, indispensable à sa majorité absolue au Parlement.

Enfin, la faiblesse des valeurs technologiques, tant en Europe qu’aux Etats-Unis, continue à peser sur le marché, selon le spécialiste.

 La techà la peine -

Aux facteurs d’incertitudes politiques s’ajoutent en outre des "fondamentaux [qui] restent négatifs" et empêchent tout rebond durable des indices, a poursuivi M. Larrouturou, évoquant les tensions commerciales ou encore le ralentissement de la croissance, en Chine et en Europe notamment.

Côté indicateurs, la production industrielle en Italie a baissé de 0,2% en septembre sur un mois, après avoir augmenté de 1,7% en août.

La croissance française progresserait pour sa part de 0,4% au quatrième trimestre, selon une première estimation de la Banque de France dévoilée lundi, un rythme identique à celui du troisième trimestre.

Du côté des valeurs, le secteur technologique était pénalisé dans le sillage du fabricant de semi-conducteurs Infineon, qui chutait à la Bourse de Francfort. STMicroelectronics s’est replié de 6,69% à 12,13 euros, Soitec a lâché de son côté 4,98% à 56,30 euros et Atos 4,65% à 73,76 euros.

Euronext a décliné de 0,56% à 53,15 euros malgré une progression de son bénéfice net de 31,6% à 50,5 millions d’euros au troisième trimestre, grâce à une hausse de l’ensemble de ses activités et d’une politique de réduction de coûts.

Suez a perdu 1,00% à 13,42 euros. Le groupefrançais dit suivre avec "confiance et sérénité" le dossier de la distribution d’eau au Sénégal, malgré la suspension du contrat provisoire qu’il a remporté en octobre, conséquence d’un recours introduit par son concurrent malheureux SDE.

Total a cédé 0,53% à 50,22 euros. Le groupe français et l’Angola ont inauguré samedi un nouveau champ pétrolier en eaux profondes. Par ailleurs, Total et la compagnie nationale Abu Dhabi National Oil Company (ADNOC) ont signé un accord de concession pour lancer un programme d’exploration de gaz non conventionnel dans le Diyab, zone présentée comme à fort potentiel.

Quantum Genomics s’est finalement enfoncé de 22,08% à 2,40 euros, effaçant la quasi-totalité de ses précédents gains alors que le titre avait bondi dans les premiers échanges, profitant d’"excellents résultats" d’une étude clinique de phase IIbsur son candidat-médicament le plus avancé, le Firibastat, visant à réduire l’hypertension artérielle de patients à haut risque cardiovasculaire.

jra/tq/LyS

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