La Bourse de Paris garde la tête froide après la BCE (+0,26%)

La Bourse de Paris a terminé timidement dans le vert jeudi (+0,26%), accueillant avec un enthousiasme modéré l’issue d’une réunion de la BCE qui n’a pas apporté de grands changements.

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L’indice a gagné 13,21 points à 5.114,62 points, dans un volume d’échanges limité de 3,4 milliards d’euros. La veille, il avait fini en hausse de 0,29%.

La cote parisienne, qui a ouvert sur une hausse mesurée, a ensuite un peu accéléré la cadence dans l’attente de la BCE, pour finalement renouer avec sa retenue de départ, les déclarations du président de la BCE, Mario Draghi, ne provoquant pas de mouvements marqués.

"Même si le président de la BCE a affirmé que la situation du marché des changes nécessitait une surveillance globale, les investisseurs n’ont pas senti qu’il était prêt à prendre des mesures spécifiques à ce sujet" ni que cela serait "une source de redéfinition dela trajectoire monétaire", a commenté auprès de l’AFP Alexandre Baradez, un analyste de IG France.

"La BCE ne fait donc pas marche-arrière et se dessine du coup les contours d’un ajustement monétaire dans les mois qui viennent. Cela n’est pas mauvais pour la zone euro, mais la petitemusique de fond est un peu moins accommodante", a-t-il complété.

L’institution de Francfort a décidé de maintenir aussi longtemps que nécessaire son soutien appuyé à l’économie, en conservant ses taux directeurs au plus bas tout en confirmant son programme massif de rachat de dettes publiques et privées.

M. Draghi a précisé que la BCE décidera "probablement" de l’avenir de ce programme lors de sa prochaine réunion d’octobre, en reconnaissant que les variations actuelles sur le marché des changes constituaient "une source d’incertitude".

La BCE a parailleurs abaissé jeudi ses prévisions d’inflation en zone euro pour les deux années à venir en raison de l’euro fort, se montrant toutefois plus optimiste concernant la croissance en 2017 .

A l’ombre de ce rendez-vous monétaire, les publications d’indicateurs pourtant nombreuses n’ont guère eu d’impact.

 Wendel dans le rouge -

Aux États-Unis, les inscriptions hebdomadaires au chômage ont fortement augmenté, conséquence directe de l’ouragan Harvey, tandis que la productivité a progressé de 1,5% au deuxième trimestre.

De leur côté, les stocks de pétrole brut ont également enregistré une hausse plus prononcée que prévu aux Etats-Unis la semaine dernière alors que l’ouragan Harvey a obligé de nombreuses raffineries à suspendre leur activité.

En zone euro, la croissance au 2e trimestre aété légèrement révisée à la hausse.

Sur le terrain des valeurs, Wendel a perdu 3,81% à 130,00 euros, pénalisé par l’annonce du départ de son président du directoire, Frédéric Lemoine, le 31 décembre 2017, afin de renouveler sa gouvernance pour mener à bien ses nouvelles orientations stratégiques.

Engie a continué à profiter (+2,67% à 14,80 euros) de l’annonce de la cession par l’Etat français de 4,5% de l’énergéticien. L’énergéticien a en outre indiqué jeudi être entré en "négociation exclusive" pour racheter MCI, un spécialiste français de laréfrigération industrielle et commerciale.

Sanofi a reculé (-0,55% à 81,93 euros) après avoir annoncé qu’il allait abandonner son programme de développement d’un vaccin contre le virus Zika, après qu’une autorité américaine a décidé de réduire ses financements en raison du déclin de l’épidémie.

Par ailleurs, les essais cliniques d’un candidat-médicament contre l’hémophilie A et B, développé par la biotech américaine Alnylam Pharmaceuticals en partenariat avec Sanofi, ont été suspendus aux États-Unis après le décès d’un patient, ont annoncé jeudiles deux sociétés.

Sopra Steria a bondi pour sa part de 6,01% à 156,10 euros, profitant d’un relèvement de recommandation à "surperformer" contre "neutre" auparavant par Exane BNP Paribas.

Altran a également fortement progressé (+5,73% à 15,31 euros), bénéficiant d’unehausse de 6% de son bénéfice net part du groupe au premier semestre.

SES a en revanche souffert (-4,01% à 18,22 euros) d’un abaissement de sa recommandation à "réduire" par Kepler Cheuvreux.

jra/ef/pb

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