Emeis (ex-Orpéa) : de nouveau une pépite dans quelques années ?
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La Bourse de Paris démarrait en net repli mercredi (-1,41%), pénalisée par Wall Street, qui a flanché en raison de craintes d’un éventuel ralentissement de l’économie américaine.
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A 09H30, l’indice CAC 40 perdait 71,05 points à 4.941,61 points. La veille, il avait fini en recul de 0,82%.
Ce démarrage dans le rouge fait suite "au véritable effondrement des marchés américains" de la veille, comme l’avaient anticipé les experts de Mirabaud Securities Genève, qui considéraient toutefois la débâcle américaine comme "exagérée".
"La vitesse à laquelle les marchés ont évolué vers des inquiétudes au sujet des perspectives de croissance semble surprenante étant donné que les données économiques américaines semblent plutôt solides jusqu’à présent", a estimé de son côté Michael Hewson, un analyste de CMC Markets.
Principal sujet de préoccupation des marchés : la guerre commerciale entre les Etats-Unis et la Chine, qui pèse déjà sur la croissance mondiale.
Après avoir réservé lundi un accueil très positif aux avancées entre le président Donald Trump et son homologue chinois Xi Jinping lors du sommet du G20 en Argentine,les courtiers semblaient beaucoup moins emballés devant l’ampleur des progrès à réaliser en moins de 90 jours, la durée de la trêve décidée entre les deux pays.
"Il est compréhensible de s’inquiéter au sujet de ce qui pourrait se passer au cours des 90 prochains jours mais s’inquiéter au sujet d’une possible récession semble un peu prématuré", a indiqué M. Hewson.
Alors que la Chine a promis mercredi des efforts pour parvenir rapidement à un accord commercial avec les États-Unis, côté américain, Donald Trump soufflait à nouveau le froid.
L’Europe va "tenter de résister même si la séance s’annonce compliquée en raison de l’absence des investisseurs américains pour cause de deuil national en l’hommage au Président Bush", a indiqué Christopher Dembik, un analyste de Saxo Banque.
Dans ce contexte tendu, les investisseurs prêteront une oreille attentive au discours du président de la Réserve fédérale américaine (Fed) Jerome Powell, qui s’exprimera sur les perspective économiques devant une commission au Congrès.
"Avec les inquiétudes au sujet du ralentissement économique en Chine et en Europe, un risque géopolitique croissant en Europe, les derniers événements au Parlement britannique, ce n’est peut être pas surprenant que les investisseurs soient nerveux", a nuancé M. Hewson.
Signe de l’extrême faiblesse de la Première ministre britannique Theresa May, son gouvernementa perdu mardi un vote clé sur le Brexit, juste avant le début des débats, qui se solderont par un vote sur le texte, déterminant pour l’avenir du Royaume-Uni.
– L’ensemble du CAC dans le rouge -
Du côté des indicateurs, l’indice PMI mesurant le niveau d’activité en novembre dans le secteur des services en France était attendu.
Avant la séance parisienne, un indice indépendant a indiqué que l’activité dans les services s’était nettement redressée en novembre en Chine.
Le reste de l’agenda était essentiellement américain, avec l’indice ISM d’activité dans les services en novembre et les créations d’emplois dans le secteur privé (enquête ADP) pour le même mois.
En matière de valeurs, l’ensemble du CAC 40 évoluait dans le rouge.
Les valeurs technologiques se situaient en bas du tableau. Atos lâchait 2,91% à 71,38 euros et STMicroelectronics 1,80% à 13,09 euros.
Dans ce contexte prudent, le secteur bancaire cédait du terrain. Société Générale perdait 1,46% à 31,70 euros, Crédit Agricole 1,66% à 10,66 euros etBNP Paribas 1,74% à 43,08 euros.
Le secteur pétrolier reculait dans le sillage des cours du baril, à l’instar de TechnipFMC (-2,76% à 20,49 euros), de Total (-1,34% à 48,82 euros) ou encore de CGG (-4,76% à 1,36 euros).
Les valeurs dites "défensives" résistaient mieux. Danone perdait 0,53% à 66,15 euros et L’Oréal 0,71% à 210,80 euros.
Renault perdait 1,27% à 59,73 euros. Le bureau des procureurs de Tokyo a décidé de requérir un nouveau mandat d’arrêt contre Carlos Ghosn, sur des nouveaux soupçons de minoration de revenus sur trois années supplémentaires, ont affirmé les médias japonais.
Saint-Gobain était affecté (-2,70% à 31,14 euros) par un abaissement de sa recommandation à "neutre" contre "surpondérer" précédemment par JP Morgan.
De même, Tarkett reculait de 6,26% à 19,18 euros en raison d’un baisse de sa recommandation à "sous-pondérer" contre "surpondérer" auparavant, également par JP Morgan.
Derichebourg chutait de 6,38% à 3,52 euros, pénalisé par un repli de son bénéfice net annuel, affecté par le règlement de litiges en Italie, tandis que son activité a nettement progressé.
vac/ef/nth
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