La Bourse de Paris finit au plus bas (-1,21%) depuis février 2017

La Bourse de Paris a terminé en fort repli (-1,21%) mardi, entraînée, comme la veille, par la tourmente des valeurs technologiques aux États-Unis, dans un contexte déjà lesté par les incertitudes politiques en Europe.

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La Bourse de Paris finit au plus bas (-1,21%) depuis février 2017

L’indice CAC 40 a perdu 60,56 points à 4.924,89 points, dans un volume d’échanges modéréde 3,9 milliards d’euros, clôturant au plus bas depuis février 2017. La veille, il avait fini en baisse de 0,79%.

La cote parisienne, après une ouverture dans le rouge, a creusé ses pertes au fil de la séance, tombant jusqu’à 4.894,30 points, soit un plus bas depuis le 28 février 2017.

"Cela fait plusieurs jours que nous sommes sous l’influence du Nasdaq", l’indice américain à forte coloration technologique, a relevé auprès de l’AFP Cédric Besson, gérant et conseiller du Président à Gaspal Gestion.

Après avoir chuté de plus de 3% lundi, le Nasdaqa encore cédé du terrain mardi, ouvrant sur une baisse de plus de 2%.

Ce recul "est vraiment focalisé sur la tech et fait suite essentiellement à Apple, qui a perdu 20% depuis les plus hauts d’il y a quelques semaines parce que nous anticipons que les ventes de fin d’année, d’iPhoneen particulier, ne seront peut-être pas très bonnes", a expliqué M. Besson.

Dans le sillage d’Apple, les autres géants du secteur comme Netflix, Alphabet ou encore Amazon souffraient également.

"Nous allons entrer (dans une phase de) décélérationde l’activité aux Etats-Unis" en raison de la fête de Thanksgiving jeudi, "ce qui peut peut-être expliquer aussi" la baisse très prononcée du Nasdaq, a jugé M. Besson.

Cette mauvaise orientation de Wall Street au lendemain d’une séance déjà chahutée venait s’ajouter aux craintespolitiques toujours présentes en Europe, en particulier autour du Brexit et du budget italien.

La Première ministre britannique Theresa May a continué mardi de batailler pour convaincre sa majorité qu’elle a obtenu le meilleur accord de divorce possible avec l’Union européenne. La dirigeante se rendra mercredi dans la capitale belge pour une réunion avec le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker.

Par ailleurs, Bruxelles doit présenter mercredi son opinion sur les projets de budget des Etats membres. Celle sur l’Italie est particulièrement attendue alors que son budget, largement en dehors des clous européens, a déjà été rejeté par la Commission.

Les investisseurs ont aussi "tous en ligne de mire le G20 du 30 novembre", selon M. Besson, espérant une rencontre fructueuse entre les présidents chinois et américain sur le front de la guerre commerciale.

L’affaire Carlos Ghosn restait également très suivie par le marché alors que l’arrestation du bâtisseur de l’empire automobile Renault-Nissan-Mitsubishi Motors, qui était toujours en garde à vue mardi à Tokyo pour soupçon de malversations financières,a provoqué une onde de choc au Japon, en France et dans l’ensemble du monde automobile.

Un conseil d’administration de Renault se tient mardi soir, le gouvernement français souhaitant la mise en place d’une gouvernance intérimaire à la tête du constructeur français.

Côtéindicateurs, les mises en chantier de logements aux Etats-Unis ont rebondi en octobre.

 Les valeurs technologiquesà la peine -

Sur le terrain des valeurs, le titre Renault a finalement limité ses pertes pour terminer en repli de 1,19% à 58,36 euros, après avoir déjà perdu 8,43% lundi. "Le marché ne considère pas que la baisse (du titre) est une opportunité d’achat", a souligné M. Besson.

Les titres technologiques souffraient pour leur part de la faiblesse des poids lourds américains du secteur.

Soitec s’est enfoncé de 8,55% à 47,60 euros, Wordline de 7,16% à 43,34 euros tandis qu’Ingenico a reculé de 4,79% à 60,36 euros, STMicroelectronics de 1,92% à 11,98 euros et Atos de 2,12% à 69,40 euros.

Société Générale a baissé de 2,13%à 32,33 euros. La banque a été mise à l’amende lundi par diverses agences américaines à hauteur de 1,34 milliard de dollars pour avoir violé différents embargos économiques.

Stallergenes Greer a profité en revanche (+10,53% à 30,45 euros) de l’annonce du succès d’un essai clinique de phase III pour son candidat-médicament oral contre la rhinite allergique due aux acariens.

jra/els/LyS

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