La Bourse de Paris en nette baisse, toujours pénalisée par la Grèce (-1,33%)

La Bourse de Paris a terminé en nette baisse vendredi (-1,33%), toujours fragilisée par les incertitudes entourant la Grèce et sans réaction très marquée à de bons chiffres de l’emploi américain.

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L’indice CAC 40 a perdu 66,39 points à 4.920,74 points, au plus bas depuis mars, dans un volume d’échanges nourri de 4,2 milliards d’euros. La veille, il avait déjà lâché 0,93%.

Le marché a hésité en début de séance avant de reculer de manière plus marquée dans la matinée, toujours affecté par la Grèce.

"La Grèce est la priorité des marchés européens, entretenant l’aversion pour le risque depuis plusieurs séances", résume Alexandre Baradez, analyste chez IG France.

Les investisseurs vivent au rythme des nouvelles en provenance de Grèce, qui prennent le pas sur les autres informations économiques, pesant sur leur moral en l’absence d’accord.

Le gouvernement grec a reporté au 30 juin, soit à l’expiration du plan d’aide internationale, le remboursement des sommes qu’elle doit ce mois-ci au FMI, ce qui lui permet de gagner du temps pour se mettre d’accord avec ses créanciers.

Le principal indicateur du jour, le rapport mensuelsur l’emploi américain publié dans l’après-midi, n’a pas permis d’enrayer la tendance.

Le marché de l’emploi a repris de la vigueur en mai aux Etats-Unis, les créations d’emplois dépassant les prévisions des analystes, à 280.000, tandis que le taux de chômage est très légèrement remonté à 5,5%.

"Les chiffres sont dans l’ensemble bons, notamment la composante salaire qui est très regardée par la Fed. C’est donc un argument supplémentaire pour qu’elle n’attende pas trop avant de remonter ses taux", explique M. Baradez.

Cela renforce donc l’idée chez les investisseurs d’un resserrement monétaire à la rentrée de la part de la Réserve fédérale américaine , une échéance qu’ils redoutent, mais déjà en partie intégrée.

Parmi les valeurs, les banques ont tiré le marché vers le bas, en raison des doutes sur la Grèce. BNP Paribas a perdu 1,85% à 55,30 euros, Crédit Agricole 1,90% à 13,40 euros et Société Générale 1,67% à 42,30 euros.

Les valeurs pétrolières ont résisté, avec Technip (-0,15% à 59,06 euros) et Total (+0,12% à 45,56 euros) alors que l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a maintenu, comme attendu, son plafond de production malgré la surabondance d’or noir sur les marchés.

TF1 (+0,20% à 15,09 euros) a profité d’un relèvement de recommandation à "surpondérer" contre "neutre" auparavant par les analystes de JPMorgan.

De même, Legrand (-0,18% à 50,95 euros) et Schneider Electric (-0,30% à 67,09 euros ont limité leur baisse grâce à une note favorable des analystes chez UBS.

Albioma a fortement reculé (-6,36% à 17,23 euros) après l’annonce de la cession à ses actionnaires par le fonds d’investissement Apax Partners de 95% de sa participation dans le producteur français d’électricité, ce qui équivaut à environ 30% de son capital.

jbo/fka/az

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