La Bourse de Paris en baisse, fragilisée par les tensions commerciales (-0,92%)

La Bourse de Parisétait en mauvaise posture jeudi matin (-0,92%) dans le sillage de la clôture de Wall Street, rendue nerveuse par l’intensification des incertitudes commerciales, en attendant par ailleurs la publication du compte-rendu de la dernière réunion de la BCE.

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A 09H50 , l’indice CAC40 perdait 49,64 points à 5.329,34 points. Mercredi, l’indice avait terminé en recul de 0,12% à 5.378,98 points.

Le marché parisien a ouvert en baisse "dans le sillage de la clôture des marchés américains et des craintes concernant l’évolution des relations commerciales entre Washington et Pékin", ont résumé dans une note les analystes de Mirabaud Securities Genève.

Selon eux, "les tensions ont progressé d’un cran après que Panasonic a rejoint la liste des groupes qui ont annoncé couper tout ou partie de leurs liens avec Huawei", le fabricant chinois de smartphones et d’équipements de télécommunications.

La nouvelle est tombée au lendemain de l’annonce de la suspension par quatre grands opérateurs nippons et britanniques de la commercialisation de nouveaux modèles Huawei, ces appareils pouvant perdre une grande partie de leur intérêtsans l’apport de technologies américaines.

Panasonic va quant à lui cesser de fournir des composants, sans préciser lesquels, à Huawei et ses 68 sociétés affiliées soumises à l’interdiction du gouvernement américain.

A l’oeuvre depuis près d’un an désormais, l’imposition de tarifs douaniers punitifs entre Pékin et Washington semble parfois inextricable, alors qu’aucun des deux camps ne semble vouloir céder.

Mercredi, le secrétaire au Trésor Steven Mnuchin a reconnu que les consommateurs américains pourraient payer plus cher quelques produits en raison des droits de douane imposés sur des biens en provenance de Chine équivalent à 250 milliards de dollars d’importations, contrairement aux dénégations du président américain Donald Trump.

L’ambassadeur de Chine aux Etats-Unis a pour sa part accusé Washington d’avoir à maintesreprises "changé d’avis du jour au lendemain" et d’avoir ainsi fait échouer des accords susceptibles de mettre fin au différend commercial.

"Les incertitudes autour de ces négociations commerciales vont perdurer au moins jusqu’au G20", selon Aurel BGC.

Les investisseurs seront également attentifs à la publication, à la mi-journée, du compte-rendu de la dernière réunion de politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE), au lendemain de celle de la Fed.

"Dans l’ensemble, le compte-rendu de la dernière réunion politique" aux Etats-Unis "a montré que les responsables étaient globalement à l’aide avec leur posture actuelle de statu quo", ont estimé les analystes du courtier Aurel BGC.

L’agenda était par ailleurs riche en indicateurs économiques. En France, l’activité du secteur privé a continué de se redresser en mai pour atteindre un plus haut depuis six mois, portée par le secteur des services et la reprise de la production manufacturière, selon un indice provisoire publié par le cabinet IHS Markit.

Les investisseurs prendront également connaissance en Allemagne du PIB du premier trimestre ainsi que du baromètre Ifo du moral des entrepreneurs pour le mois de mai.

Les ventes au détail pour le mois d’avril en Angleterre sont également attendues, tout comme les ventes de maisons neuves aux Etats-Unis, également en avril.

 Derichebourg chute -

Du côté des valeurs, Derichebourg lâchait 8,29% à 3,21 euros pénalisé par la chute de son bénéfice net au premier semestre de son exercice décalé 2018/2019, en raison d’un environnement peu favorable affectant son activité de traitement de métaux.

Le volailler LDC (Le Gaulois, Marie, poulets de Loué) prenait 0,45% à 112,50 euros après avoir vu son bénéfice net croître de 5,7% à 149 millions d’euros sur son exercice décalé 2018/2019, et ses ventes dépasser les 4 milliards d’euros, grâce à une série d’acquisitions.

Les titres du secteur pétrolier restaient pénalisés par la baisse des cours en raison de la hausse des réserves américaines. Le conflit commercial affectait plus globalement le marché des matières premières.

CGG chutait de 5,68% à 1,48 euro, Vallourec reculait de 3,59% à 2,23 euros ou encore TechnipFMC de 1,01% à 0,93 euro.

as/tq/nth

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