
Edenred cède sa place à Eiffage au sein de l’indice CAC40
Comme anticipé par de nombreux investisseurs, Euronext a acté l’entrée du titre Eiffage et la sortie d’Edenred au sein du CAC 40.
La Bourse de Paris a démarré en hausse (+0,49%) jeudi matin, évacuant la question du Brexit qui devrait être une nouvelle fois reporté et se concentrant davantage sur la vague de publications de résultats de sociétés.

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A 09H45 , l’indice CAC 40 prenait 27,92 points à 5.681,36 points. La veille, il avait fini quasiment à l’équilibre, cédant 0,08%.
L’interminable feuilleton du Brexit devrait connaître une nouvelle pause après le consensus trouvé par l’Union européenne sur le besoin d’un report pour éviter une sortie du Royaume-Uni sans accord. La durée de celui-ci reste en discussion.
"L’hypothèse la plus évoquée est un report de trois mois (...) mais il est possible que certains pays membres, en particulier la France, réclament un report beaucoup plus court, de quelques jours ou de quelques semaines", pointe Christian Parisot, analyste chez Aurel BGC.
"Avec le processus du Brexit en pause jusqu’à ce que l’Union européenne décide la longueur du report à offrir au Royaume-Uni, l’attention se tourne maintenant vers la réunion de la BCE, la dernière de Mario Draghi comme président", ajoute Michael Hewson, analyste pour CMC Markets.
M. Draghi quitte à la fin du mois une institution extrêmement divisée sur sa politique, relancée en septembre, de taux bas et de rachats de dette. Ces décisions avaient provoqué la démission de Sabine Lautenschläger, membre allemande du directoire de la BCE, deux ans avant la fin de son mandat.
"Mario Draghi ne devrait pas échapper à des questions sur son bilan à la tête de la BCE et sur d’éventuels regrets, (...) la question de l’efficacité de la politique monétaire, même bardée de ses outils non-conventionnels, est posée", souligne Christian Parisot.
"Les désaccords pourraient s’intensifier" si les indices PMI flash en Allemagne et en France "ne montrent aucun signe d’amélioration", poursuit M. Hewson.
En France, la croissance de l’activité du secteur privé est montée en octobre plus haut depuis deux mois, avec un indice Flash Composite à 52,6 contre 50,8 en septembre, selon Markit.
Les investisseurs suivront aussi des statistiques outre-Atlantique, plus tard dans la journée : les commandes de biens durables pour septembre, la confiance des consommateurs pour octobre et les ventes de maisons neuves enseptembre.
Mais au-delà de la macroéconomie, les investisseurs ont une vague de résultats trimestriels d’entreprises à digérer.
– Atos caracole en tête -
En matière de valeurs, TechnipFMC s’installait largement en queue du CAC 40 (-10,11% à 18,90 euros), les investisseurs sanctionnant la chute de son bénéfice net de plus de 80% au troisième trimestre.
A l’inverse Atos caracolait en tête de l’indice, bondissant de 6,54% à 67,76 euros, portéà la fois par des résultats en ligne avec les attentes et par la rapide nomination d’Elie Girard pour remplacer Thierry Breton - proposé comme commissaire européen - à la tête de l’entreprise.
Scor prenait 2,44% à 37,80 euros, grâce à un bénéfice net en hausse de 44% au troisième trimestre, un résultat supérieur aux attentes des analystes en dépit d’une période marquée par "une série de catastrophes naturelles".
Même tendance pour STMicroelectronics qui s’appréciait de 5,01% à 19,41 euros : son bénéfice net est en recul (-18,1%) mais moins qu’au trimestre précédent.
Hermès prenait 2,11% à 638,80 euros grâce à une accélération de la croissance de ses ventes au troisième trimestre, due notamment à la Chine.
Le titre de Plastic Omnium s’appréciait de 1,85% à 25,31 euros, après des ventes qui demeurent solides (+10,7%) malgré la morosité de la production automobile mondiale.
Du côté des valeurs dans le rouge, Air Liquide lâchait 0,43% à 116,50 euros malgré un chiffre d’affaires au troisième trimestre en hausse (+3,5%) et la confirmation de ses objectifs annuels.
Enfin Dassault Systèmes perdait 3,86% à 128,30 euros, malgré le relèvement de ses objectifs annuels et une hausse de 22% de son bénéfice net.
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