La Bourse de Paris débute prudemment (-0,36%) dans l’attente d’avancées sur la Grèce

La Bourse de Paris a ouvert en léger recul jeudi (-0,36%), la prudence dominant dans l’attente d’avancées concrètes sur la Grèce et notamment du dépôt par le pays de la demande d’extension de son programme d’aide.

Publié le  à 0 h 0

Annonce

🎁 Offre bourse : 1000 euros offerts chez Bourse Direct

Offre exceptionnelle Bourse Direct : 1000 euros de frais de courtage offerts pendant 3 mois, pour l’ouverture de votre compte bourse (compte-titres, PEA, PEA-PME), offre à saisir jusqu’au 29 avril 2024.

La Bourse de Paris débute prudemment (-0,36%) dans l’attente d’avancées sur la Grèce

A 09H34 , l’indice CAC 40 perdait 17,30 points à 4.781,73 points. La veille, il avait finien hausse de 0,95%.

"Aujourd’hui, la Grèce sera, une fois encore, au centre des débats. Athènes devrait formuler une requête officielle (d’extension de son programme d’aide, ndlr) mais sera-t-elle acceptée ?", se sont interrogés les analystes de Aurel BGC.

"Si tel n’est pas le cas, l’Eurogroupe pourrait ne pas se réunir demain", car le président de l’Eurogroupe, Jeroen "Dijsselbloem avait prévenu que la réunion serait organisée uniquement si les propositions d’Athènes (étaient) jugées négociables et acceptables", ont-ils complété.

"Le marché continue de parier sur un accord, mais", selon eux, "à ce stade" aucune "inflexion des partisans de la ligne dure" ne se dessine vraiment.

"Les investisseurs ont anticipé depuis plusieurs jours" le fait "que la Grèce allait soumettre une demande, mais il est encore incertain que celle-ci soit acceptable" et comme "le temps commence à manquer et les risques à s’alourdir" cela limite logiquement le goût du risque sur les marchés, a aussi estimé Stan Shamu, un stratégiste d’IG.

Athènes doit normalement déposer dans la journée sa demande d’"extension du financement" européen, affichant son optimisme même si le bras de fer en cours avec ses créanciers internationaux a réveillé les craintes d’une sortie du pays de la zone euro.

La zone euro a donné au gouvernement d’Alexis Tsipras jusqu’à vendredi pour solliciter la poursuite du programme d’aide arrivant à échéance au 28 février.

La BCE a par ailleurs décidé mercredi de reconduire pour deux semaines le mécanisme de prêts d’urgence accordés aux banques grecques.

Le compte-rendu de la dernière réunion du comité de politique monétaire de la Fed (FOMC), publié dans la nuit sera également analysé de près.

De nombreux membres de la banque centrale américaine se sont montrés "enclins" à conserver "plus longtemps" les taux d’intérêt proches de zéro alors que l’inflation reste faible, selon le compte-rendu.

Du côté des indicateurs,la France a publié son inflation pour janvier qui s’est avérée négative à -0,4% pour la première fois depuis octobre 2009.

Aux Etats-Unis, les demandes hebdomadaires d’allocations chômage, l’indicateur composite de l’activité économique en janvier (Conference Board) ainsi que l’activité industrielle dans la région de Philadelphie en février sont à l’agenda.

La saison des résultats battait également son plein sur la place parisienne.

Natixis bénéficiait (+4,24% à 6,52 euros) d’un bénéfice net en hausse marquée de 17% en 2014 à 1,13 milliard d’euros, tiré par l’assurance et la gestion d’actifs.

Schneider Electric reculait de 0,61% à 69,58 euros après avoir annoncé une progression de son bénéfice net et de son chiffre d’affaires annuels, malgré l’impact défavorable des taux de change qui a pesé sur ses résultats mais devrait s’atténuer en 2015.

Essilor engrangeait 1,87% à 98,13 euros alors que le numéro un mondial des verres ophtalmiques, soutenu notamment par le dynamisme des Etats-Unis, anticipe une nouvelle année de forte croissance, après avoir atteint l’an dernier ses objectifs d’augmentationdes ventes et de marge opérationnelle.

Air France-KLM souffrait (-4,76% à 7,23 euros) des nouvelles pertes enregistrées l’an passé sous l’effet de la grève de ses pilotes. Même si elle a nettement amélioré sa compétitivité, l’entreprise franco-néerlandaise se montre prudente pour 2015 en raison d’un environnement difficile.

Capgemini montait de 6,68% à 69,17 euros, soutenu par un bénéfice net en forte hausse de 31% pour 2014 à 580 millions d’euros, tandis que son chiffre d’affaires annuel a progressé de 4,8% à 10,57 milliards d’euros.

Ingenico progressait de 1,40% à 92,46 euros. Le fabricant de terminaux de paiement a annoncé un bénéfice net annuel en hausse de 51% en 2014, à 172 millions d’euros, et vise une croissance à deux chiffres pour 2015.

Atos perdait 2,33% à 66,17 euros, en dépit d’un bénéfice net en hausse de 8,8% en 2014, à 283 millions d’euros, tandis que son chiffre d’affaires annuel a progressé de 5,1% à 9,05 milliards d’euros. Le groupe était pénalisé par un abaissement de sa recommandation par Barclays à "neutre" contre "surpondérer" auparavant.

Saft descendait de 0,95% à 29,06 euros. Le fabricant de batteries a annoncé des résultats annuels solides en 2014 et s’est dit confiant pour la poursuite de sa croissance en 2015.

TF1 refluait légèrement de 0,30% à 14,79 euros, alors que le groupe de télévision a multiplié par trois son bénéfice net part du groupeen 2014 à 412,7 millions d’euros grâce à la cession de sa participation de contrôle d’Eurosport mais voit sa rentabilité d’exploitation baisser en raison du coût de la Coupe du monde de football.

CNP Assurances baissait de 1,17% à 15,62 euros. Le groupe a vu son bénéfice net progresser de 4,8% en 2014 à 1,08 milliard d’euros, soutenu par la croissance de son activité en France.

Tarkett faisait les frais (-6,55% à 19,55 euros) d’une publication affectée par la Russie, avec un bénéfice net 2014 amputé d’un tiers à 61 millions d’euros, et espère bénéficierde l’affaiblissement de l’euro cette année.

Technicolor s’élevait de 1,60% à 5,85. Le groupe spécialisé dans les technologies de l’image a réalisé un bénéfice net de 128 millions d’euros en 2014 contre une perte de 92 millions un an plus tôt, et avoir rempli ses objectifs financiers.

Vilmorin reculait de 0,33% à 78,24 euros après avoir annoncé un creusement de ses pertes au premier semestre de son exercice décalé 2014-2015, tout en confirmant ses objectifs de croissance pour l’ensemble de l’année.

Groupe Partouche baissait de 1,73% à 1,70 euro. L’exploitant de casinos a réalisé un premier trimestre qu’il a jugé encourageant, avec une activité en redressement si l’on tient compte de la cession de plusieurs établissements.

abx/fka/mml

🔍 Avis & notations

Avis des lecteurs de La Bourse de Paris débute prudemment (-0,36%) dans l’attente d’avancées sur la Grèce :
Aucun avis
Aucun avis
👉 Votre note pour La Bourse de Paris débute prudemment (-0,36%) dans... ? Je note La Bourse de Paris débute prudemment (-0,36%) dans l’attente d’avancées sur la Grèce

Une question, un commentaire?

💬 Réagir à cet article La Bourse de Paris débute Publiez votre commentaire ou posez votre question...

À lire également

Toosla relève ses objectifs 2024

Toosla (code ISIN : FR00140062B9 – code mnémonique : ALTOO), acteur digital de la location de voiture de courte durée, publie ses résultats (...)