La Bourse de Paris de nouveau sur ses gardes (-0,98%)

La Bourse de Paris perdait du terrain (-0,98%) vendredi matin, les investisseurs restant sur la défensive après un message prudent de la BCE et des données chinoises décevantes, et gardant toujours un oeil sur Pékin et Washington.

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La Bourse de Paris de nouveau sur ses gardes (-0,98%)

A 09H20 , l’indice CAC 40 reculait de 48,13 points à 4.848,79 points. La veille, il avait fini en léger recul de 0,26%.

"Les statistiques chinoises décevantes et les doutes sur la capacité de Washington et de Pékin à s’entendre relancent la baisse des marchés", a analysé dans une note Tangi Le Liboux, un stratégiste du courtier Aurel BGC.

"L’annonce ce (vendredi) matin d’une nouvelle chute des immatriculations automobiles en Europe ne fait rien pour améliorer le sentiment", a-t-il ajouté.

Dans un contexte déjà lourd d’incertitudes politiques et économiques, les investisseurs se montraient par ailleurs prudents après un message jugé plus inquiet de la Banque centrale européenne (BCE)sur les perspectives économiques de la zone euro.

Très attendu, tant les inquiétudes économiques s’accumulent depuis des mois, le président de l’institution Mario Draghi s’est livré à un numéro d’équilibriste : confiant dans les perspectives d’inflation, le banquier italien s’est toutefois montré plus pessimiste sur la croissance, évoquant notamment des "risques orientés à la baisse".

Par ailleurs, le Canada a officiellement confirmé jeudi la détention d’un second Canadien en Chine alors que Pékin a simplement affirmé jusqu’ici avoir pris des "mesures coercitives" à l’encontre de deux citoyens canadiens.

La Chine ne décolère pas depuis l’arrestation à Vancouver début décembre de Meng Wanzhou, directrice financière de Huawei, à la demande des Etats-Unis.

Sur le front du Brexit, la Première ministre britannique Theresa May ademandé jeudi à Bruxelles de nouvelles garanties pour l’aider à obtenir la ratification de l’accord par les députés britanniques, mais elle a fait face à des Européens ouvertement agacés par des exigences jugées trop vagues.

Du côté des indicateurs, la Chine a ouvert la marche ce vendredi avec des ventes de détail et une production industrielle qui ont ralenti en novembre, un signe préoccupant pour l’économie du pays, tempéré par un rebond des investissements en capital fixe.

 L’automobile européenne en berne -

En Europe, le marché automobile a reculé de 8% en novembre sur un an, sa troisième baisse mensuelle consécutive, toujours victime de l’impact d’une nouvelle norme d’homologation qui avait poussé des constructeurs à anticiper des livraisons durant l’été.

Les indices PMI pour le mois de décembre étaient également attendus en zone euro.

Les ventes de détail et la production industrielle pour novembre complèteront l’agenda aux Etats-Unis, ainsi que les stocks des entreprises.

Enfin, la banque centrale allemande doit livrer ses prévisions d’automne sur la croissance de l’économie allemande.

En matière de valeurs, LVMH reculait de 2,54% à 249,35 euros après avoir annoncé la conclusion d’un accord pour le rachat du spécialiste de l’hôtellerie de luxe Belmond, sur la base d’une valeur d’entreprise de 3,2 milliards de dollars, selon un communiqué publiévendredi.

Peugeot SA cédait 2,08% à 17,92 euros tandis que Renault se repliait de 2,45% à 55,67 euros. Dans un marché automobile européen en recul de 8% en novembre sur un an, PSA (Peugeot, Citroën, DS, Opel, Vauxhall) a moins baissé que la moyenne (-5,8%), à l’inverse du groupe Renault (avec Dacia, Lada, Alpine), qui a encore subi un net recul (-16%).

Plastic Omnium redescendait de ses sommets (-4,63% à 19,66 euros) après avoir gagné la veille jusqu’à plus de 12%, profitant d’annonces jugées positives lors de sa journée dédiée aux investisseurs

EuropaCorp progressait de 3,86% à 1,21 euro alors que le chiffre d’affaires de la société de production et de distribution de films et séries de Luc Besson a reculé de 42% à 81,4 millions d’euros au premier semestre de son exercice décalé 2018-2019.

jra/soe/mcj

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