La Bourse de Paris dans l’expectative (-0,14%), un oeil sur Westminster

La Bourse de Paris se montrait hésitante (-0,14%) mercredi matin, les investisseurs privilégiant la prudence dans un contexte macroéconomique toujours préoccupant et avant une nouvelle série de votes autour du Brexit.

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La Bourse de Paris dans l’expectative (-0,14%), un oeil sur Westminster

A 09H30 , l’indice CAC 40 se repliait de 7,29 points à 5.300,09 points. La veille, il avait fini en hausse de 0,89%.

"Le marché reste fondamentalement bien orienté. (...) En toile de fond, c’est bien la politique monétaire qui demeure (son) soutien le plus décisif", a relevé dans une note Christopher Dembik, responsable de la recherche économique chez Saxo Banque.

"Pourtant, les vents contraires continuent de s’accumuler" et "les indicateurs macroéconomiques restent mauvais, comme nous l’avons vu hier avec l’indicateur GfK allemand" sur le moral des consommateurs, a-t-il poursuivi.

"Les investisseurs sont dans une posture schizophrénique. Certains parient sur une issue favorable dans le grand n’importe quoi du Brexit (...)", a abondé dans une note Tangi Le Liboux, stratégiste pour le courtier Aurel BGC.

"En même temps, les perspectives économiques de la zone euro ne sont pas brillantes, ce qui explique la faiblesse des taux depuis la publication des PMI préliminaires de mars vendredi dernier", a-t-il ajouté.

Selon lui, "les regards seront tournés vers Londres aujourd’hui avant la série de votes à la Chambre des Communes ce soir".

Les députés britanniques se saisissent exceptionnellement mercredi de l’agenda du Brexit en votant une série d’alternatives à l’accord de sortie de l’Union européenne négocié par Theresa May, une prise de contrôle qui pourrait profondément redéfinir le processus du divorce.

Maintien dans le marché unique, nouveau référendum, voire annulation de la sortie de l’UE... Le président de la Chambre des communes John Bercow choisira mercredi, parmi des propositions des députés, celles à examiner, avant des votes prévus à partir de 19h00 GMT. Les propositions qui récolteront le plus de voix devraient être à nouveau soumises aux députés lundi.

Du côté des indicateurs, l’indice de confiance des ménages en France, qui avait atteint en décembre son plus bas niveau depuis novembre 2014, a poursuivi son redressement en mars, même s’il reste encore en dessous de sa moyenne de long terme, a indiqué l’Insee mercredi.

Les investisseurs devraient également suivre de près une intervention du président de la BCE, Mario Draghi, dans le cadre d’un colloque annuel sur "la BCE et ses observateurs".

Les chiffres de la balance commerciale pour janvier aux Etats-Unis complèteront l’agenda.

 Orpea dans le rouge -

En matière de valeurs, Neopost gagnait 3,33% à 22,94 euros, malgré un bénéfice net qui a baissé de 31,6% en 2018, à 92 millions d’euros, à cause de "l’impact des acquisitions, cessions d’actifs, impôts et dépréciations d’actifs".

Renault montait de 2,48% à 58,29 euros. Le groupe automobile français veut reprendre "dans les 12 mois à venir" les discussions avortées de fusion avec son partenaire Nissan, avant de jeter son dévolu sur un autre constructeur, possiblement Fiat Chrysler, rapporte mercredi le Financial Times.

Trigano rebondissait de 3,93% à 70,15 euros après s’être effondré de près de 10% la veille.

Orpea reculait de 2,18% à 101,15 euros, sans profiter d’un bénéfice net 2018 en hausse. Le numéro deux français du secteur des maisons de retraite et des cliniques privées a en outre indiqué qu’il voulait devenir un "leader" du secteur en Amérique latine après s’être renforcé au Chili et au Brésil.

Guerbet prenait 1,81% à 50,60 euros, fort d’une légère progression de son bénéfice net en 2018, masquant cependant une baisse de ses performances opérationnelles sous l’effet d’une concurrence croissante sur l’unde ses produits phare.

Recylex s’appréciait de 1,37% à 4,89 euros. Le spécialiste du recyclage des métaux a annoncé mardi le report de la publication de ses résultats annuels prévus jeudi, faute d’avoir trouvé un indispensable accord de financement avec ses créanciers.

Le cours de la biotech Genfit était suspendu sur Euronext dans l’attente de son introduction sur le Nasdaq ce vendredi.

jra/ef/mcj

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