La Bourse de Paris choisit d’aller de l’avant (+0,51%) à la suite de l’échec du scrutin présidentiel grec

La Bourse de Paris a finalement choisi d’aller de l’avant (+0,51%) lundi, après moult hésitations liées à l’échec du scrutin présidentiel grec qui ouvre la voie à des législatives anticipées.

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La Bourse de Paris choisit d’aller de l’avant (+0,51%) à la suite de l’échec du scrutin présidentiel grec

L’indice CAC 40 a gagné 22,08 points à 4.317,93 points, dans un volume d’échanges faible de 2,1 milliards d’euros. Mercredi, lors d’une demi-séance, il avait perdu 0,44%. La place était restée fermée jeudi et vendredi.

Après une ouverture en très légère hausse, la cote parisienne a piqué du nez au moment du vote en Grèce, les députés s’étant prononcés contre le candidat proposé par le gouvernement.

Cet échec du parti au pouvoir va en effet conduire à des élections législatives anticipées qui pourraient déboucher sur l’arrivée au pouvoir du parti anti-austérité Syriza, une perspective qui inquiète les créanciers du pays, UE et FMI en tête.

Après ce résultat, la cote parisienne a beaucoup tergiversé pour finalement se ressaisir et refaire surface en toute fin de séance.

"Les marchés ne savaient pas trop sur quel pied danser, car la situation est encore très incertaine en Grèce", a résumé Alexandre Baradez, un analyste d’IG France.

"Les investisseurs ne sont pas sisûrs que cela que la gauche radicale va arriver au pouvoir", et si elle y parvenait, elle devrait en outre former une coalition, a-t-il développé.

Et "le cas grec n’a pas du tout la même portée" qu’au moment de la crise de la dette et "l’effet contagieux est désormais assez limité", a-t-il complété.

Par contre, "la situation grecque complique la tâche de la Banque centrale européenne, car si la BCE dégaine trop tôt son vaste programme de rachats d’actifs", soit lors de sa première réunion de l’année le 22 janvier, "l’effet pourrait être gommé par l’incertitude autour des législatives grecques", a-t-il noté.

Le caractère erratique du marché a été en outre accentué par la faiblesse des volumes d’échanges en cette période de fin d’année et dans une séance dépourvue d’autre actualité ou d’indicateur macroéconomique.

LaGrèce pourrait être décisive pour les performances des marchés en 2014, alors que l’indice CAC 40 est stable depuis le 1er janvier, après avoir fortement progressé en 2012 et 2013.

L’actualité microéconomique a aussi été limitée.

Soitec a bondi , retrouvant des forces après s’être effondré la semaine dernière, victime d’une révision à la baisse de ses objectifs financiers.

Airbus a fini à l’équilibre (-0,01% à 41,53 euros). Un avion d’AirAsia, un Airbus A320-200, a disparu entre l’Indonésie et Singapour avec 162 personnesà son bord et est probablement "au fond de la mer" selon les autorités indonésiennes.

Publicis a gagné 1,35% à 60,71 euros après avoir prolongé son offre publique d’achat du groupe américain Sapient, spécialiste de marketing et communication numériques, jusqu’au 7 janvier prochain afin de finaliser des démarches auprès des autorités américaines.

abx/fpo/pb

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