La Bourse de Paris cède de nouveau (-0,41%) aux craintes liées à l’Ukraine

La Bourse de Paris repartaità la baisse (-0,41%) mercredi matin, la courte embellie du début de semaine cédant de nouveau la place aux inquiétudes suscitées par les nouvelles menaces qui pèsent sur l’Ukraine.

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La Bourse de Paris cède de nouveau (-0,41%) aux craintes liées à l’Ukraine

A 09H28 , l’indice CAC 40 perdait 17,48 points à 4.215,4 points. La veille, il avait gagné0,37%, tandis qu’un peu plus tard Wall Street a fini en net repli, affaiblie par le regain de tensions dans la crise ukrainienne et de nouvelles spéculations sur la politique monétaire américaine.

"La crainte d’une nouvelle escalade en Ukraine refait surface", alors que "les forces ukrainiennes et le ministre des affaires étrangères polonais accusent la Russie de rassembler des troupes près de la frontière", ont relevé les analystes du Crédit Mutuel CIC.

"Les marchés semblent un peu dépassés en ce moment, jonglant entre les risques géopolitiques, les résultats d’entreprise et les indicateurs économiques", a estimé pour sa part Stan Shamu, un analyste de IG.

"Alors que d’un côté les nouvelles d’un cessez-le-feu à Gaza ont donné un coup de fouet aux marchés européens, il n’a pas fallu longtemps de l’autre pour qu’une nouvelle escalade enUkraine remette le risque en selle", a-t-il poursuivi.

L’ambassadeur russe à l’ONU a appelé mardi le Conseil de sécurité à "prendre des mesures d’urgence" devant la détérioration de la situation humanitaire dans l’est de l’Ukraine, où d’intenses combats opposaient forces ukrainiennes et séparatistes prorusses à Donetsk, en quasi état de siège.

Du côté des indicateurs, l’Italie doit publier son PIB au 2e trimestre et sa production industrielle en juin tout comme le Royaume-Uni. Aux États-Unis, le commerce extérieur de juin est au programme.

Selon les économistes du Crédit Agricole CIB, il devrait y avoir "une petite accélération de la croissance italienne (+0,1%) au 2e trimestre".

Avant l’ouverture, l’Allemagne a publié ses commandes industrielles en juin qui ont accusé une chute de 3,2% en juin.

"Les deux derniersmois ont quelque peu ravivé les appréhensions au sujet d’une reprise industrielle (allemande) qui manque de carburant", a noté Carsten Brzeski, un analyste du bancassureur ING.

"Ces derniers temps les spéculations sur l’impact possible des sanctions contre la Russie dans l’économie allemande sont allées bon train, mais, selon nous, l’impact direct sera plutôt limité", a-t-il ajouté.

Parmi les valeurs, Numericable perdait 0,80% à 40,5 euros alors que le câblo-opérateur est en ordre de bataille pour acquérir le deuxième opérateur français SFR d’ici la fin de l’année "conformément au calendrier initial". Le financement de ce rachat a cependant pesé sur ses résultats du deuxième trimestre, puisque le groupe a publié une perte nette de 118,4 millions.

Iliad reculait de 0,87% à 187,35 euros, affecté par la nouvelle que l’opérateur de téléphonie mobile américain T-Mobile US, convoité à la fois par son compatriote Sprint et par le fondateur de Free, Xavier Niel, pourrait finalement rester seul dans l’immédiat, selon des informations rapportées mardi soir par plusieurs médias.

Les deux autres acteurs du secteur suivaient le mouvement : Bouygues reculait de 2,10% à 27,78 euros et Orange de 1% à 11,38 euros.

La révision de leurs scénarios de démantèlement en cas de faillite demandée aux grandes banques américaines et européennes par les autorités américaines de régulation des banques se faisaitaussi en partie sentir sur le secteur. BNP Paribas cédant 0,56% à 49,20 euros et Société Générale de 0,56% à 36,25 euros.

Crédit Agricole prenait par contre de 0,86% à 10,6 euros, soutenu par le relèvement de sa recommandation par Deutsche Bank à "acheter" contre "neutre" aupravant, après ses résultats publiés la veille et bien reçus par les investisseurs.

Rémy Cointreau faisait les frais (-0,74% à 58,88 euros) de l’abaissement de sa note de solvabilité par l’agence de notation Standard and Poor’s qui l’a relégué dans la catégorie spéculative, expliquant sa décision par une baisse de la demande chinoise de cognac, appelée selon elle à durer.

Maurel et Prom prenait 0,89% à 11,37 euros, soutenu par la progression de son activité au premier semestre grâce à une production pétrolière en hausse, combinée à un renchérissement duprix du baril.

Euro Disney perdait 1,37% à 3,59 euros, pénalisé par l’annonce que son chiffre d’affaires sur la période d’avril à fin juin, troisième trimestre de son exercice décalé 2013/2014, avait reculé de 3,6% sur un an à 339,5 millions d’euros.

Quantel s’enfonçait de 8,63% à 3,39 euros. Le fabricant de lasers a retrouvé la croissance au deuxième trimestre, si l’on exclut ses ventes d’appareils de dermatologie qu’il est en train d’arrêter progressivement, et a confirmé ses objectifs de croissance pour l’ensemble de l’année.

Coface restait stable à 11,08 euros, dans la foulée du début de suivi de la valeur par Credit Suisse avec une recommandation "neutre", tout comme Worldline (-0,12% à 16,46 euros) avec un démarrage de suivi par Deutsche Bank à "acheter".

Peugeot ne bénéficiait pas (-0,24% à 10,54 euros) du relèvement de sa recommandation par Citigroup à "neutre" contre "vendre" auparavant.

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