Atawey (stations hydrogène), résultats 2023 en très forte hausse
Atawey ambitionne de devenir un des leaders de la mobilité hydrogène en Europe.
La Bourse de Paris a terminé en fort recul vendredi (-1,84%), terminant au plus bas depuis début octobre, déstabilisée par la dégringolade des cours du pétrole qui nourrit les craintes sur la croissance mondiale.
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L’indice CAC 40 a perdu 85,50 points à 4.549,56 points, clôturant sous 4.600 points pour la première fois depuis le 2 octobre, dans un volume d’échanges nourri de 4,4 milliards d’euros. La veille, il avait perdu 0,05%.
Le marché parisien s’est montré hésitant en début de séance, avant de creuser ses pertes au point de perdre plus de 2%, alors que Wall Street a ouvert en nettebaisse. Il a par la suite un peu limité la casse.
"La rapidité de la baisse des prix du pétrole déstabilise les marchés depuis une semaine", souligne Renaud Murail, gérant chez Barclays Bourse.
Selon lui, "au-delà de l’effet bénéfique que cela peut avoir à terme sur lesmarges de la plupart des entreprises et la consommation des ménages, c’est la violence du mouvement qui pose question", avec en particulier "l’anxiété sur le fait que la croissance mondiale n’est pas suffisamment solide".
Les investisseurs sont donc restés très sensibles à l’évolution des prix du pétrole qui ne parviennent pas à se reprendre.
Ils poursuivaient leur déclin vendredi à l’ouverture à New York, au plus bas depuis début 2009, dans un marché profondément déprimé alors que l’Agence internationale de l’Énergie a de nouveau estimé que la production de brut allait encore augmenter l’an prochain.
Le traditionnel "rallye" de fin d’année sur les marchés, à savoir une période soutenue de hausse attendue par les investisseurs, semblait du même coup s’éloigner.
"Cette année 2015, qui s’annonçait radieuse après l’annonce du QE (quantitative easing ou programme de rachats d’actifs, ndlr) en janvier, se finit en eau de boudin en raison de diverses menaces qui, sans être systémiques, se cumulent et viennent brider le potentiel des indices européens", note le courtier Aurel BGC.
Le marché restait également prudent avant la réunion de la Réserve fédérale américaine (Fed) la semaine prochaine, qui devrait se traduire par une hausse des taux compte tenu d’une économie en meilleure forme.
Parmi les valeurs, le secteur pétrolier et des matières premières a été une nouvelle fois sous pression, à l’image de Total (-2,97% à 41,80 euros), Technip (-1,96% à 46,16 euros), Vallourec (-4,94% à 8,33 euros) et ArcelorMittal (-6,38% à 3,60 euros).
Renault a chuté (-5,28% à 87,84 euros). Le constructeur automobile japonais Nissan et le gouvernement sont parvenus à un "accord de stabilisation" encadrant l’influence de l’Etat français au sein du groupe à l’issue d’un Conseil d’administration de la marque au losange.
Eurofins a plongé (-9,68% à 306,20 euros), après avoir renoncé jeudi à une augmentation de capital, via un placement accéléré d’actions nouvelles, en raison de conditions de marché "défavorables".
En revanche, Elior a pris 2,04% à 17,75 euros, après que le groupe a annoncé avoir plus que doublé ses bénéfices au cours de son exercice 2014-2015, achevé fin septembre.
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