La Bourse de Paris accuse le coup (-2,35%), emportée par un pétrole en berne

La Bourse de Paris accusait toujours le coupà la mi-journée (-2,35%) et continuait à effacer l’essentiel de ses gains du mois de mars, emportée en particulier par un pétrole en berne.

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A 12H26 , l’indice CAC 40 abandonnait 102,12 points à 4.243,10 points. La veille, il avait fini en hausse de 0,53%.

"La baisse du pétrole donne la couleur du marché boursier, avec des déclarations de l’Arabie Saoudite qui véhiculent de plus en plus l’impression qu’il ne va rien se passer" à la prochaine réunion des pays producteurs de pétrole, a estimé Xavier de Villepion, un vendeur d’actions de HPC.

Les prix du pétrole s’affichaient en effet toujours en baisse mardi en cours d’échanges européens, dans un marché de plus en plus sceptique quant aux chances de voir les grands producteurs de brut parvenir à un accord pour limiter l’offre mondiale.

"Le refroidissement des chiffres d’activités dans les services en mars en Europe et les mises en garde de la directrice du FMI Christine Lagarde sur les risques pour l’économie mondiale" ont aussi ralenti les actions, a souligné Jasper Lawler, un analyste de CMC Markets.

La croissance de l’activité privée dans la zone euro n’a en effet rebondi que très légèrement en mars, plombée par des performances décevantes en France et en Italie, selon la deuxième estimation mensuelle de l’indice "PMI" composite, publiée mardi par le cabinet Markit.

Peu après cette publication, c’est la patronne du Fonds monétaire international qui a assombri à son tour le tableau en affirmant que la reprise économique mondiale restait "trop lente" et "trop fragile" face aux risques croissants liés au ralentissement chinois et à la morosité des pays développés.

Les investisseurs auront encore d’autresindicateurs dans l’après-midi aux Etats-Unis, avec l’ISM non manufacturier en mars et le commerce extérieur en février.

Sur le front des valeurs, ArcelorMittal enregistrait la plus forte baisse du CAC 40, reculant de 7,16% à 3,93 euros, tiré mécaniquement vers le bas par la finalisation de son augmentation de capital de 3 milliards de dollars.

Peugeot perdait 5,79% à 13,82 euros, les investisseurs accueillant froidement le nouveau plan stratégique du constructeur qui vise une croissance de son chiffre d’affaires de 10% d’ici 2018.

De façon générale, les valeurs cycliques, les plus sensibles à la conjoncture refluaient nettement, à l’instar de Renault (-4,39% à 82,25 euros) ou Schneider Electric (-4,15% à 51,96 euros.

Le secteur des télécoms restait mal orienté, mais dans des proportions plus mesurées que la veille après l’annonce de l’échec des négociations en vue du rapprochement entre les opérateurs Orange (-2,18% à 14,13 euros) et Bouygues (-3,42% à 29,38 euros). Iliad perdait 1,74% à 186,70 euros et SFR 1,66% à 29,41 euros.

Gemalto décrochait de 4,32% à 60,72 euros, pénalisé par l’annonce du départ surprise de son dirigeant historique Olivier Piou.

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