Emeis (ex-Orpéa) : de nouveau une pépite dans quelques années ?
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La Bourse de Paris poursuivait sa progression mercredi après-midi, des indicateurs mitigés aux Etats-Unis renforçant la conviction des investisseurs que la banque centrale américaine ne pourra échapper à de nouvelles mesures de relance.
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La Bourse de Paris poursuivait sa progression mercredi après-midi, des indicateurs mitigés aux Etats-Unis renforçant la conviction des investisseurs que la banque centrale américaine ne pourra échapper à de nouvelles mesures de relance.
A 16H14 (14H14 GMT), l’indice CAC 40 gagnait 2,92%, s’adjugeant 96,23 points à 3.254,65 points, dans unvolume d’échanges réduit de 1,975 milliard d’euros.
Les statistiques publiées cette séance n’étaient pourtant pas de nature à rassurer.
Les commandes à l’industrie des Etats-Unis ont certes rebondi plus que prévu en juillet.
Mais le secteur privé aux Etats-Unisa ralenti ses embauches en août, créant 91.000 emplois sur le mois, soit moins qu’attendu par les analystes, selon le cabinet de conseil en ressources humaines ADP.
"Ce mauvais indicateur est clairement décevant, mais paradoxalement il est interprété comme un argument pour que la Fedtrouve des solutions supplémentaires pour soutenir l’économie" lors de sa prochaine réunion le 20 septembre, commente Dov Adjedj, gérant d’actions chez Aurel BCG.
De même, le ralentissement de l’activité économique dans la région de Chicago en août, n’a pas réussi à entamer lemoral des intervenants.
A en croire les minutes de la dernière réunion de la Fed, publiées mardi, la majorité des membres de son comité de politique monétaire étaient "dÂ’accord pour estimer que la dégradation de la conjoncture et des perspectives économiques nécessitait de prendre des mesures additionnelles", commente Christian Parisot, économiste chez Aurel BGC.
Du côté des valeurs, Bouygues accentuait encore ses gains, bondissant de 15,66% à 26,71 euros alors que le groupe diversifié a annoncé un projet de rachat sur ses propres actions d’un montant maximal de 1,25 milliard d’euros, qui va permettre à la famille fondatrice de se renforcer au capital.
Les valeurs cycliques, très dépendantes de la conjoncture, étaient à l’honneur, profitant du regain d’optimisme des investisseurs. Peugeot s’adjugeait 6,11% à 21,30 euros, Renault 5,30%à 28,21 euros et ArcelorMittal 5,07% à 15,35 euros.
Hors CAC 40, Haulotte Group perdait 5,78% à 9,62 euros, pénalisé par la publication d’un résultat opérationnel courant toujours négatif.
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