
Des corrections probables à venir sur les marchés actions
Après une vague de faiblesse en avril 2025, trop rapidement corrigée depuis, les marchés actions devraient rester sous tension jusqu’en 2026. Détails.
La Bourse de Paris accélérait jeudi en fin de matinée (+3,01%), aidée par le rebond marqué de Wall Street la veille, les investisseurs choisissant de mettre de côté leurs inquiétudes sur la situation économique en Chine.
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A 11H12 , l’indice CAC 40 prenait 135,29 points à 4.636,34 points. Laveille, le marché parisien avait terminé en nette baisse (-1,40%), après s’être montré très hésitant.
"Des voix au sein des institutions monétaires américaines et européennes laissent entendre que les politiques accommodantes actuelles vont perdurer", indique Franklin Pichard, directeur de Barclays Bourse.
Cette perspective a contribué à rassurer les marchés, qui progressaient à travers le monde, dans le sillage d’un fort rebond à Wall Street.
Les investisseurs s’interrogent de longue date sur le calendrier que choisira la Fed pour relever ses taux et mettre ainsi fin à des années de politique monétaire ultra accommodante.
"Que ce soit aux Etats-Unis ou en Europe, les indicateurs économiques publiés montrent une ferme résilience au ralentissement chinois", poursuit M. Pichard. "Ils expriment clairement que le risque de contagion a été trop vite exagéré", ajoute-il.
L’actualité macroéconomique américaine va tenir le haut du pavé avec, en plus de la deuxième estimation de la croissance pour le deuxième trimestre, les demandes hebdomadaires d’allocation chômage et les promesses de vente de logements en juillet à l’agenda.
Du côté des valeurs, Bouygues (+6,22% à 33,49 euros) prenait la tête du CAC 40 après avoir publié un bénéfice net de 115 millions d’euros pour le deuxième trimestre 2015 et relevé les perspectives de Bouygues Telecom, tout en confirmant celles de la construction et de TF1.
En revanche, Pernod Ricard reculait de 4,02% à 90,04 euros, affecté par une chute de son bénéfice net 2014/15.
Gemalto perdait pour sa part 6,84% à 68,80 euros après des résultats au premier semestre jugés mitigés par certains analystes.
Eiffage gagnait 5,39% à 55,70 euros, dopé par l’annonce d’un bénéfice net en hausse de 14,5% au premier semestre.
cc/fpo/cj
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