La Bourse de Paris a beaucoup souffert à cause de la Grèce (-3,74%), mais sans flancher

La Bourse de Paris a fortement souffert lundi (-3,74%) des inquiétudes liées au référendum grec et à la sortie éventuelle du pays de la zone euro, mais sans flancher.

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La Bourse de Paris a beaucoup souffert à cause de la Grèce (-3,74%), mais sans flancher

L’indice CAC 40 a perdu 189,35 points à 4.869,82 points, dans un volume d’échanges soutenu de 6,1 milliards d’euros. Vendredi, il avait pris 0,35%.

Passée la chute de près de 5% à l’ouverture, à l’instar de ses voisines européennes, la place a un peu limité ses pertes et est revenue à peu de chose près au niveau où elle était 10 jours plus tôt avant de s’emballer en croyant à un accord.

"Il n’y a pas de panique, c’est vraiment le point important", a souligné Renaud Murail, un gérant de Barclays Bourse.

"Le marché ne fait qu’effacer la hausse de la semaine dernière, avec beaucoup de recul mais pas de mouvement de vente à tout prix", a-t-il complété.

"Comme il très difficile pour le marché de spéculer sur un scénario politique qui lui échapppe totalement, les investisseurs prennent du recul et assurent leurs arrières", a-t-il ajouté.

Et "malgré tout, il y a toujours la conviction qu’un terrain d’entente peut être trouvé sans aller jusqu’au clash, ce qui explique qu’il n’y a pas de mouvement de panique pour l’instant", selon lui.

La situation s’est brusquement dégradée ce week-end et le Premier ministre grec Alexis Tsipras a provoqué la stupeur en annonçant un référendum sur les exigences de ses créanciers, prévu le 5 juillet après cinq mois de négociations avecl’UE, la BCE et le FMI, appelant à les rejeter en votant "non".

Le plan d’aide au pays va donc s’achever mardi 30 juin et la Grèce ne devrait pas être en mesure de rembourser une échéance de 1,5 milliard d’euros au FMI le même jour, augmentant la perspective du défaut de paiement et peut-être d’une sortie de la Grèce de la zone euro.

Les espoirs d’un accord de dernière minute n’ont toutefois pas entièrement disparu, notamment parce que la Banque centrale européenne a donné un répit à la Grèce en maintenant intact le plafond de fourniture de liquidités d’urgence aux banques grecques.

Mais les déclarations du patron de la Commission européenne Jean-Claude Juncker avertissant qu’un "non" au référendum prévu serait "un non à l’Europe" ont été très fraîchement accueillies par le gouvernement grec.

Les présidents français et américain François Hollande et Barack Obama sont pour leur part "convenus de conjuguer leurs efforts pour favoriser une reprise des discussions" sur la crise grecque, lors d’une conversation téléphonique lundi.

Sur le marché parisien, toutes les valeurs du CAC 40 ont baissé, banques en tête.

BNP Paribas a ainsi perdu 5,32% à 42,09 euros, Crédit Agricole 5,02% à 13,43 euros et Société Générale 5,32% à 42,09 euros.

Les valeurs industrielles ont aussi souffert, à l’image de Alcatel-Lucent (-4,26% à 3,33 euros), Saint-Gobain (-3,91% à 41,15 euros) ou Total (-3,83% à 44,64 euros).

abx/fka/az

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