
Jour de BCE ce jeudi 18 décembre 2025 : les taux directeurs européens attendus inchangés
Comme largement attendu, le taux d’intérêt directeur principal de la BCE sera maintenu à 2 %.
La prévision de croissance tricolore serait de +0.9% selon l’INSEE, au même niveau que l’inflation. L’institution voit même le frémissement d’un rebond économique en France. Alors que les avis ronchons sur les médias ne cessent de tourner en boucle...

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L’étonnant optimisme de l’INSEE
En France, rien ne va plus. Il suffit d’écouter les médias, entre crise du logement, chute du marché de l’immobilier, hausse du chômage, chute du pouvoir d’achat, etc. Le moral des ménages est plus bas en 2025 qu’avant la crise COVID ! En effet, en France, les ménages sont nettement plus pessimistes qu’avant la pandémie sur la situation économique future du pays, mais n’ont pas changé d’opinion quant à leur situation personnelle
(c) INSEE
Depuis la pandémie, l’opinion des ménages en France sur la situation économique future du pays, mesurée par l’Insee à partir de son enquête de conjoncture auprès des ménages, s’est nettement dégradée, alors que leur opinion sur leur situation financière personnelle future a peu évolué. Cette situation est singulière parmi les grandes économies de la zone euro : l’opinion des ménages sur la situation générale de leur pays s’est certes aussi dégradée en Italie et en Allemagne au cours de la période, mais, d’une part, cette dégradation est beaucoup moins marquée qu’en France et, d’autre part, elle s’est accompagnée d’une détérioration de leur opinion sur leur situation personnelle, ce qui n’est pas le cas en France. Ainsi, le pessimisme des ménages sur la situation de leur pays relativement à leur situation personnelle semble bien être une spécificité française.
Une épargne à outrance
Pour la France, le diagnostic peut être affiné en examinant les réponses données par les ménages au niveau individuel. Ainsi, la part des ménages simultanément optimistes quant à leur situation personnelle et pessimistes sur la situation du pays est passée de 23 % avant la pandémie à 43 % aujourd’hui. Elle représente donc désormais presque la moitié de la population. Cette hausse est davantage portée par les plus de 30 ans, tandis que l’optimisme des plus jeunes vis-à-vis de la situation du pays a mieux résisté ; par quartiles de revenu, la hausse est relativement homogène. Cette montée du pessimisme pour le pays va de pair avec la hausse récente du taux d’épargne. Dans l’enquête de conjoncture, les ménages qui ont basculé dans le pessimisme pour le pays tout en étant optimistes pour eux-mêmes sont plus souvent des épargnants. Ainsi débute le rapport de l’INSEE sur la situation économique française.
(c) INSEE
Économie française : Le temps de la consolidation et du rebond
L’économie française aborde ce tournant de l’année 2025 avec un optimisme prudent. Selon la dernière note de conjoncture de l’Insee, le pays entre dans une phase de consolidation modérée qui laisse présager une croissance ravivée pour les mois à venir. Après une période de doutes marquée par les soubresauts inflationnistes, les indicateurs virent progressivement au vert, portés par une consommation des ménages qui retrouve enfin de la vigueur.
Inflation à 0.9% en 2025
Le moteur principal de ce regain d’activité réside dans l’amélioration sensible du pouvoir d’achat. Grâce à une inflation désormais inférieure à 1% en 2025, les salaires réels progressent à nouveau, offrant aux Français une bouffée d’oxygène financière. Ce surplus de revenus ne finit plus uniquement dans l’épargne de précaution, mais commence à irriguer la consommation intérieure, pilier traditionnel de la croissance hexagonale.
L’immobilier toujours convalescent
Sur le front de l’investissement, la situation est plus contrastée. Si le secteur immobilier subit encore les contrecoups des taux d’intérêt élevés, l’investissement des entreprises montre des signes de résilience, notamment dans les domaines de la transition écologique et de la numérisation. Les chefs d’entreprise semblent avoir intégré les nouvelles conditions de financement et parient sur une demande robuste pour maintenir leurs capacités de production.
Emploi
Le marché de l’emploi, quant à lui, témoigne d’une solidité remarquable. Malgré un léger ralentissement des créations de postes par rapport aux années exceptionnelles de l’après-Covid, le taux de chômage reste stable à un niveau historiquement bas. Cette situation favorise la confiance des ménages, même si certains secteurs comme la construction peinent encore à retrouver leur dynamisme d’antan.
Risques géopolitiques
À l’échelle internationale, la France navigue dans un environnement complexe mais porteur d’opportunités. La reprise modeste de la zone euro et la détente progressive des prix de l’énergie facilitent les échanges extérieurs. Néanmoins, les tensions géopolitiques et les incertitudes sur les politiques commerciales des grandes puissances incitent à une vigilance constante.
Et pour 2026 ?
L’INSEE prévoit une légère reprise de l’inflation, avec une remontée de l’inflation au niveau de 1.5% (au lieu de 0.9% en 2025). En conclusion, l’année 2026 s’annonce comme celle de la confirmation. La France dispose de bases solides pour transformer cette consolidation en une croissance durable. Le défi majeur des prochains trimestres consistera à transformer cet élan de consommation en un cycle vertueux d’investissement productif, tout en poursuivant l’assainissement des finances publiques dans un contexte monétaire qui redevient plus clément.
DOCUMENTATION
Note de conjoncture 16 décembre 2025


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