Intelligence artificielle : Miracle AI devient la 26e licorne française

Après une nouvelle levée de fonds de 385 millions d’euros, Miracle AI devient la 26e licorne française.

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Licorne française : Mistral AI devient la 26e !

La start-up spécialisée dans l’intelligence artificielle générative vient de boucler une levée de fonds de 385 millions d’euros menée par les fonds américains Andreessen Horowitz et Lightspeed Venture. Sa spécificité est d’avoir choisi l’open source. Gage d’une très forte popularité chez les développeurs.
Le saviez-vous ? Dans le domaine de la finance, une licorne est une jeune société dont la valorisation dépasse le milliard de dollars. Mais pour les jeunes sociétés, dont la valorisation ne peut être effectuée (business model non déployé), cette valorisation est estimée en sommant les différentes levées de fonds. Cela ne veut pas pour autant dire que la société vaut réellement plus d’un milliard de dollars.Le choix du modèle ouvert

Contrairement à OpenAI, les modèles d’intelligence artificielle développés par Mistral AI sont ouverts (en open source) et peuvent donc être améliorés par n’importe quel développeur dans le monde. « Les développeurs d’application en IA ont besoin de transformer la tech et donc d’avoir un accès profond à la tech », estime Arthur Mensch. Meta a aussi fait le choix de concevoir un modèle ouvert, baptisé « Llama ». Son premier modèle, Mistral 7B, a déjà été téléchargé plus de 1 million de fois par des développeurs et a été utilisé dans des produits et projets open source. Un second vient d’être dévoilé.

En plus de ces modèles, Mistral AI a aussi conçu une plateforme dédiée aux développeurs (encore en version bêta) qui héberge ses propres modèles. C’est grâce à cette interface que des applications (des chatbots, des générateurs d’images…) sont ensuite créées. « Les acteurs du secteur bancaire peuvent, par exemple, créer un outil qui analyse des rapports financiers et en fait des résumés », illustre le dirigeant.
Un afflux de financement démesuré

« Il y a six mois, je ne savais même pas ce qu’était un investisseur », confie Arthur Mensch, cofondateur et PDG de Mistral AI, start-up française d’intelligence artificielle générative créée en mai dernier. Rien d’étonnant puisque ce dirigeant de trente et un ans est un ancien chercheur chez Google DeepMind, et que ses deux associés, Timothée Lacroix et Guillaume Lample, officiaient chez Meta dans l’équipe chargée des grands modèles de langage (LLM), le type de moteurs derrière les applications comme ChatGPT.

Après les multiples rumeurs de ces derniers jours, la start-up devenue l’un des espoirs européens de l’IA et l’une des voix qui comptent dans le débat sur la régulation du secteur annonce avoir bouclé un tour de table de 385 millions d’euros mené par les fonds américains Andreessen Horowitz et Lightspeed Venture (actionnaire historique) aux côtés d’investisseurs dont Salesforce Ventures, BNP Paribas, CMA CGM, General Catalyst et, selon les informations publiées par Les Echos, Nvidia.
Trop de financement conduit parfois vers de mauvaises décisions

Plusieurs financeurs de la première levée de fonds de 105 millions d’euros annoncée en juin dernier (Bpifrance, La Famiglia, Motier Ventures…) ont remis au pot. « Nous n’avions pas consommé tout l’argent levé en amorçage. Nous avons une énorme traction et nous avons démontré qu’on délivrait vite. Nous voulons accélérer notre ambition », explique Arthur Mensch. L’entrepreneur précise par ailleurs avoir toujours le contrôle du conseil d’administration avec ses associés, espérant ainsi pouvoir s’éviter une crise de gouvernance comme celle qui a récemment secoué son rival californien OpenAI.
Des budgets colossaux dans les serveurs

Comme l’a indiqué Bloomberg il y a quelques jours, les trois fondateurs, qui sont toujours majoritaires, cèdent quelques actions, tout comme les patrons de la licorne Alan (Jean-Charles Samuelian et Charles Gorintin) ainsi que Cédric O, ancien secrétaire d’Etat chargé du Numérique, qui sont cofondateurs mais n’ont pas de rôle opérationnel dans la start-up.

La valorisation de Mistral AI n’est pas communiquée mais elle avoisinerait les 2 milliards de dollars, selon Bloomberg. Elle obtiendrait donc le statut de licorne - et ce, dans un temps record pour une société européenne. Elle entre ainsi dans le petit club des licornes françaises, qui a perdu quelques membres ces deux dernières années comme OVH et Deezer qui sont entrés en Bourse. En France, la dernière licorne française remonte à un an : le spécialiste du crédit à la consommation Younited.

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