
Obligations : la France a émis 1,22 milliard d’euros d’OAT indexées sur l’inflation
La France continue d’émettre des obligations indexées sur l’inflation, protégeant ainsi les investisseurs d’une perte de valeur de l’euro.
Froid dans le dos. Force est de constater que les banques centrales naviguent une nouvelle fois à vue. Après la FED, complétement dépassée par une inflation démesurée, au plus haut depuis 30 ans, au tour de la BCE de montrer ses limites sur ses anticipations. Un changement climatique urgent de la politique monétaire est annoncée par les banques centrales. Il faut en effet se préparer à une inflation transitoire qui va durer...
Publié le par , mis à jour le
Le fonds en euros EURO+ proposé par Swiss Life a publié une performance annualisée de + 3.60 % en 2024, sans bonus de rendement ni autre artifice marketing. Accessible via le contrat d’assurance-vie monosupport Placement-direct EURO+. Sans frais sur les versements, seulement 0.60% de frais de gestion, ce contrat EURO+ peut être considéré comme étant un des meilleurs plans épargne sans risque.
Évidemment, transitoire certes, mais pendant combien de temps ? Une année, deux années ? Cela fera bientôt une année aux USA et l’inflation continue de grimper bien plus qu’anticipé. Les économistes anticipaient un retour au calme sur les prix mi-2021. C’est raté. Et cela n’est pas terminé. Prises à contre-pied, les banques centrales tentent donc de garder la main sur la situation et vont adapter leurs politiques monétaires en conséquence. L’Europe, toujours en retard par rapport aux USA, souhaite répliquer les mouvements de la FED. Même quand cette dernière se prend les pieds dans le tapis. Drôle de stratégie.
Les prix à la consommation aux USA (CPI pour Customer Price Index) ont continué de grimper en juin aux Etats-Unis, et ont connu leur plus forte hausse depuis 2008, tant sur un mois que sur un an, selon l’indice CPI publié mardi par le département du Travail. Les USA connaissent une hausse du taux d’inflation record depuis ces 30 dernières années.
Le taux d’inflation en rythme annuel est au plus haut depuis 13 ans. Ce n’est pas rien. L’inflation s’est ainsi accélérée, et a atteint 5,4% par rapport au mois de juin 2020, et +0,9% par rapport à mai 2021. Et les choses ne devraient pas s’arranger avec la pénurie des matières premières. Des pans entiers de l’économie américaine sont en rupture de stocks.
Le transitoire qui semble durer. Cette inflation est bien plus élevée qu’attendue puisque les analystes tablaient sur un ralentissement de l’inflation sur un mois, à 0,5% contre 0,6% en mai. La FED se doit d’agir pour limiter la hausse des prix, d’où une nouvelle vigueur pour le billet vert face aux autres devises. Et cela fait encore grimper les marchés financiers, car cela veut dire que la FED devra tout faire pour préserver la reprise économique.
Après avoir affirmé que l’inflation ne serait que temporaire, l’inflation transitoire qui dure va rapidement devenir un souci. La politique monétaire européenne sera revue prochainement, lors de la prochaine réunion a affirmé Christine Lagarde. L’enjeu concerne évidemment les taux d’intérêts. Si les taux d’intérêts grimpent, les pays les plus endettés de l’Europe, Italie et France en tête, vont voir leurs budgets exploser davantage, le poids de la dette devenant insurmontable. L’Italie est d’ores et déjà pressentie comme la prochaine Grèce dans un tel scénario. La France pourrait bien être contrainte de revoir sa politique fiscale, dès l’élection présidentielle passée, tant la situation financière est désastreuse.
La France continue d’émettre des obligations indexées sur l’inflation, protégeant ainsi les investisseurs d’une perte de valeur de l’euro.
L’indice Nasdaq pourrait baisser rapidement désormais... Un report de la baisse des taux d’intérêt confirmé ce vendredi serait fatal.
Le Bitcoin poursuit sa baisse vers le niveau clé de 115 000 USD, les ETF enregistrant des sorties de capitaux importantes : 196,6 millions de (...)
Comment placer les liquidités de son PEA en attendant que l’orage passe...
Les marchés ont largement stagné lundi, ignorant le bruit géopolitique, alors que l’attention se tourne vers le symposium de Jackson Hole plus (...)
Les perspectives à court terme du SP500 restent étroitement liées aux signaux du président de la Réserve fédérale, Jerome Powell.