
Inflation en zone euro en légère hausse : +2.2% en novembre (vs 2.1% en octobre)
La légère hausse de l’inflation en zone euro devrait confirmer l’absence de baisse des taux directeurs de la BCE.
La Bourse de Paris a perdu du terrain (-1,16%) mercredi, la fébrilité gagnant les investisseurs à l’approche des conclusions de la Réserve fédérale américaine et sur fond de polémique autour des livraisons de vaccins anti-Covid en Europe.

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Après avoir perdu plus de 2% en séance, l’indice CAC 40 a finalement limité un peu ses pertes à la clôture, reculant de 63,90 points à 5.459,62 points, au lendemain d’une hausse de 0,93%.
"L’aversion au risque que nous observons un peu partout sur le marché" ce mercredi est à mettre sur le compte du "stress par rapport à la question de la vitesse des campagnes de vaccination et descraintes pour l’économie au premier trimestre", relève auprès de l’AFP Alexandre Baradez, analyste à IG France. L’horizon semblait en effet bien morose pour l’Allemagne, première économie de la zone euro, dont le gouvernement a abaissé à 3% ses prévisions de croissance du produitintérieur brut pour 2021, contre 4,4% précédemment.
Le moral des consommateurs allemands devrait en outre se détériorer nettement en février en réaction aux restrictions imposées pour endiguer la pandémie de Covid-19, selon le baromètre GFK.
La défiance était également alimentée par des inquiétudes quant aux capacités de production et de diffusion des vaccins, notamment en Europe, où la polémique fait rage autour d’AstraZeneca. L’UE réclame en effet au laboratoire britannique de lui livrer comme convenu des vaccins contre le Covid-19 produits dans deux usines situées au Royaume-Uni. Selon une source européenne, le groupe ne prévoit de livrer au 1er trimestre qu’"un quart" des doses initialement promises aux 27.
En outre, l’attente d’une prise de parole du président de la Banque centrale américaine Jerome Powell, à l’issue de la première réunion de politique monétaire de l’institution de 2021, alimentait les spéculations. Si aucun changement de cap de la FED n’est attendu, les investisseurs se demandent si son président ne va pas faire des commentaires sur "les valorisations très tenduesaux États-Unis et l’euphorie observée sur certains segments de marché", note M. Baradez.
Ainsi, "les plus fortes hausses et baisses" que l’on observe sur l’indice parisien ce mercredi sont à mettre en rapport avec ce qui se passe "depuis quelques jours aux États-Unis, soit cette remontée fulgurante des valeurs les plus +shortées+" ces valeurs sur lesquelles les investisseurs parient le plus à la baisse lors de ventes à découvert, précise M. Baradez, dans le sillage de la bataille autour du titre Gamestop.
Cela a notamment été le cas d’Unibail-Rodamco-Westfield, plus forte progression du CAC 40 (+19,87% à 71,90 euros), et de Klépierre (+21,90% à 21,60 euros), qui a fini en tête du SBF 120.
Le regain d’aversion au risque a en revanche pesé sur les valeurs bancaires. BNP Paribas a reculé de 3,49% à 40,53 euros, Société Générale de 2,64% à 15,56 euros et Crédit Agricole de 2,54% à 9,43 euros.
Après avoir avancé de près de 2% dans la matinée, LVMH a finalement abandonné 0,31% à 506,40 euros en dépit d’un résultat opérationnel annuel supérieur aux attentes. Dans son sillage, Kering se repliait de 0,75% à 541,60 euros.
Sanofi, qui va produire le vaccin contre le Covid-19 de ses concurrents Pfizer-BioNTech au second semestre, a perdu 2,47%à 79,07 euros.


La légère hausse de l’inflation en zone euro devrait confirmer l’absence de baisse des taux directeurs de la BCE.

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