Entre flou politique et prises de bénéfices, la Bourse de Paris baisse (-0,73%)

La Bourse de Paris restait mal orientée (-0,73%) mardi à la mi-journée, affaiblie par des prises de bénéfices au lendemain d’un rebond et rattrapée par les nombreuses incertitudes politiques.

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Entre flou politique et prises de bénéfices, la Bourse de Paris baisse (-0,73%)

A 13H31 , l’indice CAC 40 perdait 36,96 points à 5.017,02 points, dans un volume d’échanges de 1,1 milliard d’euros.La veille, il avait fini en hausse de 1%.

La cote parisienne a ouvert dans le rouge et n’a pas réussi à redresser la tête depuis.

De son côté, Wall Street se préparait à ouvrir également en recul. Le contrat à terme sur l’indice vedette Dow Jones Industrial Average perdait 0,51%, celui de l’indice élargi S&P 0,46% et celui du Nasdaq,à dominante technologique, 0,66%.

Le mouvement de hausse "fait pschitt ! Une pause ne fait pas la paix. Le flou commercial qui se dégage, faute d’annonce précise, l’emporte sur l’enthousiasme suscité la veille par le cessez-le feu entre Donald Trump et Xi Jinping, laissant place au doute et à la confusion", a estimé Franklin Pichard, directeur général de Kiplink Finance.

La trêve commerciale entre la Chine et les États-Unis donne pour la première fois l’espoir de parvenir à de nouvelles règles d’échanges entre les deux géants, mais il faut que "des progrès concrets" interviennent dans les trois mois, a d’ailleurs affirmé le ministre des Finances américain Steven Mnuchin.

Le contexte européen est "toujours marqué par une absence persistante de visibilité", a également souligné Tangi Le Liboux, un stratégiste du courtier Aurel BGC.

Outre des détails concrets sur la trêve commerciale, les investisseurs ont encore de nombreux dossiers devant eux, à commencer par le Brexit, sur lequel les députés britanniques vont commencer à débattre mardi, avant un vote historique le 11 décembre qui déterminera l’avenir de leur pays et celui de leur Première ministre.

Le budget italien reste aussi au coeur des préoccupations alors que le chef du gouvernement italien Giuseppe Conte a promis un nouveau texte, dans le but d’éviter une procédure d’infraction à son pays.

Concernant la politique monétaire américaine, autre sujet capital pour les marchés, les investisseurs ont pris connaissance des dernières déclarations du président de la Réserve fédérale américaine (Fed) Jerome Powell, qui a exprimé des doutes lundi sur le fait que la hausse des salaires des moins favorisés, observée récemment aux États-Unis, puisse se poursuivre.

En termes d’indicateurs, l’agenda ne compte pas de publications majeures.

 L’automobile sous pression -

Sur le terrain des valeurs, les titres les plus favorisés lundi par la trêve commerciale, relâchaient du terrain, comme Kering (-1,02% à 409,30 euros) ou LVMH (-0,38% à 262,25 euros) pour le luxe ou STMicroelectronics (-2,04% à 13,43 euros) côté semi-conducteurs.

L’automobile était de nouveau sous pression, en attendant une réunion des principaux constructeurs automobiles allemands à la Maison-Blanche. Renault perdait 1,50% à 60,93 euros, Valeo 3,53% à 26,26 euros et Faurecia 4,54% à 34,71 euros.

A l’inverse, la distribution rebondissait après avoir été malmenée lundi. Carrefour montait de 3,97% à 15,58 euros.

Elior Group chutait de 7,13% à 11,99 euros, pénalisé par un bénéfice net annuel divisé par plus de trois, à 34 millions d’euros, lors de son exercice décalé 2017-2018, et la perspective d’un ralentissement de sa croissance sur l’exercice en cours.

Neopost profitait pour sa part (+9,36% à 26,16 euros) d’un léger rebond de son chiffre d’affaires au troisième trimestre, même s’il a maintenu sa prévision d’un recul organique sur l’ensemble de l’exercice.

Carmat s’élevait de 2,63% à 21,45 euros. La société a annoncé la nomination de Jean-Pierre Garnier, un ancien PDG du britannique GSK, à la présidence de son conseil d’administration, en remplacement de Jean-Claude Cadudal, démissionnaire.

JCDecaux perdait 3,27% à 29,60 euros. Le groupe, qui doit par ailleurs gérer de nombreuses dégradations de matériel du fait des contestations en France, a annoncé la prise de contrôle de Publiroute, un groupe belge du secteur.

LDLC décrochait de 27,19% à 7,31 euros, pénalisé par l’abandon de ses objectifs de moyen terme, après l’annonce d’une plongée "dans le rouge" de ses résultats au premier semestre de son exercice décalé.

abx/ef/LyS

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