EFG Asset Management France : Une bonne et une mauvaise nouvelle …

La semaine dernière a été particulièrement agitée sur les marchés qui ont connu leur plus forte semaine de baisse depuis novembre 2008 !

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La semaine dernière a été particulièrement agitée sur les marchés qui ont connu leur plus forte semaine de baisse depuis novembre 2008 ! Le CAC40 et l’Eurostoxx 50 reculent ainsi de plus de 11%. De leur côté, les indices américains n’ont, cette fois-ci, pas été épargnés par le problème de la dette souveraine européenne.

Le S&P500 recule de 6.4% ; le Président Obama se dit préoccupé par cette question, qui met à mal l’un des principaux partenaires économiques des Etats-Unis. Dès le début de la semaine, nous sommes intégralement sortis des marchés actions. En effet, d’un point de vue technique, l’augmentation de la volatilité et l’absence de signaux forts des indicateurs usuels à l’approche des supports majeurs nous ont incités à la prudence. Du coté des fondamentaux, le temps pris par les autorités européennes pour trouver une réponse à la hauteur de l’ampleur de la crise nous a également alerté sur les risques de dégradation rapide de l’environnement de marché.

Notre fonds flexible EFG Maxima affiche, à la clôture du vendredi 7 mai 2010, une performance de +0.17% sur la semaine. Notre fonds de gestion prudente EFG Optimum progresse, lui, de 0.20%, ce qui porte à +2.13% sa performance depuis le début de l’année.

Les raisons exactes pour lesquelles ce soudain mouvement de panique s’est produit à ce moment et dans ces proportions restent à clarifier. En effet, aucune nouvelle importante n’a été publiée, ni décision politique majeure, ni dégradation de note souveraine. Les indicateurs macroéconomiques américains restent positifs et les entreprises publient, dans leur grande majorité, des résultats en amélioration. Lundi 3 mai, la BCE annonçait qu’elle accepterait les titres de créances grecs en collatéral quelle que soit leur notation, afin de désamorcer les craintes des investisseurs au sujet d’une seconde dégradation de la Grèce au rang de « junk bond ».

Malgré tout, un scepticisme certain régnait quant à l’efficacité du plan d’aide de 110Mds€ annoncé la semaine passée. Le scénario d’une contagion de la crise grecque aux pays en difficulté (Portugal, Espagne), puis à toute l’Europe semblait acquérir de plus en plus de crédibilité dans l’esprit des investisseurs. En début de semaine, des rumeurs sur la solvabilité de l’Espagne et de l’Italie ont amorcé la phase d’affolement. L’Eurostoxx50 perd 3.9% sur la séance de mardi, chute qui se poursuit de manière ininterrompue jusqu’à vendredi, séance au cours de laquelle l’indice perd plus de 4%.

L’Euro baisse en conséquence et atteint les 1.2529$ jeudi soir. Au terme d’une semaine très tendue, les dirigeants européens se sont réunis afin de trouver une parade à l’inquiétude des marchés.

En résulte un plan global d’aide aux économies fragiles de l’Union Européenne, d’un montant de 750Mds€ dont 440Mds€ de garanties et 250Mds€ de prêts pouvant être débloqués par le FMI. Ces montants sont supérieurs aux attentes, et les mécanismes mis en place permettraient, le cas échéant, d’agir beaucoup plus rapidement que pour la Grèce. De son côté, la BCE a annoncé qu’elle serait prête à racheter de la dette publique et privée, contrairement à ce qu’elle annonçait encore jeudi dernier.

Ces annonces fortes devraient rassurer les investisseurs sur le court terme. Néanmoins, il faut garder à l’esprit les sacrifices que ces mesures impliquent sur le long terme. A l’heure où une période de rigueur se dessine en Europe, le plan de soutien européen apparaît comme un choc supplémentaire que les Etats contributeurs devront absorber dans leur budget respectif, en réduisant significativement leurs dépenses et en augmentant leurs recettes.

Les mesures qui conviennent sont connues : gel des dépenses de fonctionnement de l’Etat et des allocations d’un côté, augmentation de la pression fiscale de l’autre. Nous pouvons donc dire que la réponse de l’Europe à cette crise constitue à la fois une bonne et une mauvaise nouvelle. Bonne nouvelle, car la catastrophe semble avoir été évitée à court-terme. Mauvaise nouvelle car c’est la croissance économique de l’Europe qui se trouve hypothéquée sur le long terme.

Source EFG Asset Management France

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