Les marchés financiers sont repartis à la baisse cette semaine, sous le coup de nouvelles décevantes en provenance des Etats-Unis. L’Eurostoxx50 chute de 1.3% sur la semaine, à -10.8% depuis le début de l’année. Le S&P500, quant à lui, perd 1.2%, ce qui porte sa performance depuis le début de l’année à -4.5%. Les indices de volatilité ont évolué de manière divergente : le VIX américain gagne 5.1% sur la semaine, à 26.3 points, tandis que le V2X européen perd 3.2%, à 27.1 points. Reflet de ce rééquilibrage en faveur de l’Europe, la monnaie unique progresse de 2.3% sur la semaine et clôture à 1.2930$ Vendredi soir, après un bref passage au-dessus des 1.3$ en cours de séance. La croissance américaine continue de cristalliser les inquiétudes. Cette semaine encore, des indicateurs macroéconomiques décevants ont alimenté les craintes d’un ralentissement économique aux Etats-Unis. Pour le deuxième mois consécutif, les ventes de détail sont en baisse.

Les indicateurs publiés Jeudi 15 Juillet par les Fed de Philadelphie et de New York, portant sur les conditions économiques actuelles des entreprises, ont également nettement déçu en sortant en forte baisse par rapport au mois précédent et par rapport aux anticipations. Ces publications confirment que l’économie américaine ne peut pas pleinement redémarrer si l’Etat met fin aux mesures d’incitations prises dans le cadre du plan de relance. Or, si les communiqués de la Fed confirment ce diagnostique, rien ne semble indiquer que de nouvelles mesures seront prises afin de stimuler une nouvelle fois l’économie. Il faut dire qu’avec des taux déjà très faibles, et un déficit abyssal, la marge de manœuvre est limitée.

A l’inverse, les nouvelles européennes au sujet des dettes souveraines sont plutôt bonnes, notamment, en provenance des pays d’Europe du Sud. Les émissions de dette de la Grèce, de l’Espagne, du Portugal (malgré la dégradation de sa note la veille par l’agence Moody’s), et de l’Italie ont ainsi rencontré une forte demande, ce qui a permis de rassurer les investisseurs sur la santé financière de l’Europe. Néanmoins, il convient de rester prudent à l’approche de la publication, Vendredi 23 Juillet, des tests de résistances auxquels ont été soumises les banques européennes afin de s’assurer de leur solidité en temps de crise. Ceux-ci pourraient réserver quelques surprises.

Du côté des entreprises, les premières publications font état de résultats solides pour le deuxième trimestre d’activité, ce qui est conforme aux attentes du consensus. En outre, les prévisions restent positives pour le deuxième semestre 2010 et l’année 2011, ce qui devrait permettre de soutenir le moral des investisseurs.

Dans ce contexte, nous avons privilégié une approche prudente. Les bons résultats d’Intel et de JP Morgan nous ont incités à remonter progressivement notre exposition aux marchés actions. Toutefois, Jeudi après-midi, suite aux publications américaines décevantes, nous avons intégralement coupé nos positions de sorte que nous n’avons pas été impactés par le mouvement de baisse du Vendredi 16 Juillet. Sur la semaine, le fonds EFG Maxima ne cède que 0.4% (-1.3% pour l’Eurostoxx50), ce qui ramène sa performance depuis le début de l’année à +1.6% contre -10.8% pour l’Eurostoxx50. Le fonds EFG Optimum progresse, lui, de 0.06%, ce qui porte sa performance depuis le début de l’année à +2.1%.

Bourse tendance avec EFG Asset Management France