15 millions d’euros pour le lancement d’entreprises à impact franciliennes
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BPCE est né ! La fusion entre la Banque Populaire et la Caisse d’Epargne donne naissance au deuxième groupe bancaire français. Ce qui va changer pour les clients ? Les enjeux de cette fusion ? Les défis à relever ? Tout ne débute pas pour le mieux pour ce nouvel ensemble...
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La création de BPCE, approuvée le 31 juillet dernier par les actionnaires marque l’aboutissement du rapprochement des deux groupes annoncé le 26 février 2009. La BPCE devient ainsi le numéro 2 français de la banque, avec près de 35 millions de clients.
Rien ! Enfin, du moins pas grand chose dans l’immédiat. En effet, il est prévu que les deux enseignes continuent leur propre existence. Ainsi, pour les clients actuels les changements ne seront pas visibles rapidemment. Seuls quelques regroupement d’agences pourraient avoir lieu, mais à terme seulement.
Afin d’asseoir la solidité financière du groupe, l’Etat, via la société de prise de participation de l’Etat (SPPE), a souscrit ce jour 3 milliards d’euros d’actions de préférence sans droit de vote, éligibles en fonds propres « core tier one » et de bons de souscription d’actions émis par le nouvel organe central du groupe BPCE. Les actions de préférence présentent les mêmes caractéristiques financières que les actions de préférence déjà souscrites par la SPPE. Les bons de souscription d’actions pourront être exercés à partir du cinquième anniversaire de la date d’émission des actions de préférence.
L’apport en fonds propres de l’Etat au titre de la 2ème tranche de renforcement des fonds propres des banques s’élève pour le groupe à 5 milliards d’euros, conformément à l’autorisation de la Commission européenne du 8 mai 2009.
L’Etat sera représenté au sein du conseil de surveillance de BPCE jusqu’au remboursement de son apport en fonds propres.
La participation financière de l’Etat dans BPCE s’inscrit dans le cadre du plan de financement de l’économie au titre duquel les groupes bancaires ont notamment pris des engagements de soutien au crédit aux ménages et aux entreprises.
La BPCE a du pain sur la planche ! Entre le délicat souci posé par Natixis et la faible performance du réseau de distribution du nouveau groupe, les challenges ne manquent pas.
– Natixis, la banque d’affaires source de pertes financières pour le groupe
Natixis, cette banque d’affaires dont les investissements ont été largement décriés, tente d’être contrôlée plus finement. Les activités de banque d’affaires de Natixis sont ainsi de plus en plus limitées, alors que justement sa raison d’être est l’investissement sur les marchés. Les pertes enregistrées, ainsi que celle à venir avec la probable création d’une structure de defaisance pour éliminer toutes les participations "toxiques", devrait permettre de faire repartir cette activité. Des dépréciations comptables sont également attendues sur les actifs immobiliers de Natixis, également touché par la chute des prix de l’immobilier.
Le retrait de la cote des actions Natixis, largement diffusées auprès des particuliers, n’est cependant pas encore à l’ordre du jour.
– Améliorer le réseau de distribution de BPCE
Côté réseau de distribution, la BPCE devra améliorer la performance de son réseau. La fusion entre les deux enseignes pouvant apporter une dynamique plus importante, il n’en reste pas moins que la gesiton de banques régionales est un frein majeur au développement rapide.
D’ailleurs, le nouveau groupe BPCE se lance sans la région Ile de France, car une action en justice est actuellement en cours. Initiée par un syndicat, cette action vise un défaut d’information des collaborateurs sur cette fusion. Ce premier souci montre que la fusion officielle du groupe, ne semble pas être totalement partagée par les collaborateurs...
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