
Trump, retour à l’instinct primaire
La Bourse n’aime pas l’incertitude. Et pourtant, elle semble fascinée par le plus imprévisible des chefs d’orchestre : Donald Trump.
L’indice CAC 40 a perdu 21,21 points à 3.839,34 points, dans un volume d’échanges de 2,483 milliards d’euros. La veille, il avait terminé presque stable (-0,08%).
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La Bourse de Paris a terminé en baisse mercredi (-0,55%), entièrement tournée vers la réunion de la banque centrale américaine qui est sur le point de s’achever, espérant y voir plus clair sur l’avenir de sa politique monétaire.
Dans une journée dépourvue d’indicateurs aux Etats-Unis et en Europe, les marchés sont restés suspendus à l’issue de la réunion de la Réserve fédérale américaine (Fed).
Celle-ci a débuté mardi et s’achève mercredi par un communiqué attendu à 19H30 avant une conférence de presse du président de la Fed, Ben Bernanke, à 21H15.
"Personne sur le marché ne songe à prendre de position franche avant le communiqué de la Fed. C’est la priorité des marchés et c’est cequi va donner le ton pour la suite", résume Renaud Murail, gérant chez Barclays Bourse.
Il s’attend en outre que la volatilité se poursuive sur les marchés dans le prochains jours, le temps d’analyser le discours de Ben Bernanke, surtout si les investisseurs n’ont pas toutes les réponses qu’ils attendent.
Selon M. Murail, "le marché s’attend à un changement de politique monétaire mais Bernanke pourrait garder un peu de suspense". Il pourrait notamment ne pas être précis sur le calendrier et l’ampleur du retrait des injections de liquidités qui soutiennent les places boursières depuis des mois malgré la conjoncture économique mondiale morose.
Parmi les valeurs, Alcatel-Lucent a bondi (+6,17% à 1,50 euro). Le nouveau directeur général d’Alcatel-Lucent Michel Combes a dévoilé son plan stratégique, qui passe par une plus grande spécialisation, des cessions d’actifs et un sévère plan d’économies.
Kering (ex-PPR) a terminé en nette hausse (+2,11% à 162,40 euros) à la veille de l’introduction en Bourse de sa filiale la Fnac.
Plusieurs valeurs de la haute technologique ont progressé, comme Gemalto (+2,20% à 67,86 euros) et STMicroelectronics (+0,72% à 7,44 euros). En revanche Soitec a plongé (-11,67% à 2,65 euros), après avoir annoncé envisager une augmentation de capital.
La Bourse n’aime pas l’incertitude. Et pourtant, elle semble fascinée par le plus imprévisible des chefs d’orchestre : Donald Trump.
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