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Dans un contexte financier tendu, les Français se montrent très frileux envers les placements à risques. La bourse et particulièrement les placements en actions en font les frais. Dans étude TNS Soffres pour la Banque Postale et les Echos, les Français expriment leurs craintes...
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La dernière étude TNS soffres pour la Banque Postale et les Echos montre que la méfiance des Français à l’égard des placements boursiers est en forte augmentation en cette période de crise financière.
Une tendance qui s’applique à tous les [a[placements]a] dépendants du marché boursiers. A l’heure actuelle, les épargnants misent avant tout sur la sécurité de leurs avoirs et boudent certains placements, qu’ils affectionnaient au profits d’autres bien plus surs. Ainsi l’[a[assurance-vie]a] perd des adeptes aux profits des [a[livrets épargne]a].
L’étude TNS soffres montre que les Français sont très préoccupés par leur avenir et notamment par les risques liés au chômage, bien avant la santé, la [a[retraite]a] et le pouvoir d’achat.
Ces craintes ont un effet direct sur leur comportement d’épargnants. Lorsque l’on a peur, on recherche la sécurité et l’on évite de prendre des risques.
L’étude montre donc sans surprise une baisse des projets d’épargne en général et particulièrement vers les produits les plus risqués.
Seul 5% des Français prévoient d’épargner via un pea dans les 3 prochains mois. Au mois de juin dernier, ils étaient 18% à plébisciter les actions pour leurs futurs placements.
Source Baromètre La Banque Postale/Les Echos/TNS Sofres
Les placements en actions sont jugés "dangereux". La quasi totalité des Français ( 9 sur 10) les jugent "risqués" et 60% "très risqués". Plus précisément 60 % estiment même qu’il s’agit de placements « très risqués », depuis l’existence du baromètre TNS Soffres ces chiffre n’avaient jamais été aussi élevés.
Les obligations, bien que moins pointées du doigt, ne sont pas épargnées pour autant. 82 % des Français interrogés les jugent également risquées et très risquées pour 44%, soit une hausse de 10% en 6 mois. Là encore, les craintes des Français affichent des chiffres records pour cette étude.
Ces résultats montrent surtout une méfiance généralisée des Français vis à vis de l’univers financier au sens large du terme et tous produits confondus.
Les épargnants se tournent en masse vers les produits sécurisés comme les [a[livrets épargne]a]. Ces livrets ne promettent pas de rémunération très importante mais leurs revenus sont garantis et leur souplesse et leur grande liquidité sont particulièrement appréciées.
Autre gagnant de l’effet crise, l’[a[immobilier]a] qui depuis toujours est une valeur refuge pour les Français. Ils sont 44% a privilégier la pierre pour leur [a[retraite]a] devant l ’[a[assurance-vie]a] à 37% et très loin devant, la [a[bourse]a] à 6% seulement.
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