Bourse : statu quo pour le CAC 40, l’inquiétude sur le fiscal cliff augmente

A la clôture, l’indice CAC 40 a terminé sans changement par rapport à jeudi à3.643,28 points, contre 3.643,13 points jeudi soir dans un volume d’échanges d’environ 1,5 milliard d’euros.

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La Bourse de Paris fait du surplace, le fiscal cliff inquiéte !

La Bourse de Paris a terminé sur une note stable vendredi, dans un marché optimiste sur l’évolution de la zone euro mais freiné dans sa tendance haussière par les inquiétudes liées à l’issue du débat budgétaire aux Etats-Unis.

Alors que la situation en zone euro s’améliore sur de nombreux fronts, le marché a été pénalisé par les incertitudes sur l’issue du débat budgétaire américain et par l’absence de direction à Wall Street.

"Ponctuellement les discussions qui traînent en longueur entre responsables politiques américains pèsent sur le marché", souligne Franklin Pichard directeur de Barclays Bourse. Mais selon lui, comme pour de nombreux autres gérants de portefeuilles, ces difficultés s’apparentent davantage à des gesticulations car il semble inconcevable que les Etats-Unis ne parviennent pas à un accord.

Ce serait "suicidaire", estime Bruno Rodier, gérant de portefeuilles à la banque Pictet.

"Les Etats-Unis ne peuvent pas se permettre unerécession", renchérit M. Pichard.

Si aucun accord n’est conclu entre Démocrates et Républicains, les ménages américains seront confrontés en 2013 à une hausse automatique des impôts et à des coupes dans les dépenses publiques, risquant de faire plonger leur pays dans la récession.

Les incertitudes sur les Etats-Unis ont fait passer au deuxième plan les statistiques macroéconomiques qui étaient pourtant favorables des deux côtés de l’Atlantique et empêchent le marché de poursuivre son mouvement haussier.

Aux Etats-Unis, la production industriellea fortement rebondi en novembre grâce à la remise en route des installations qui avaient été touchées par le passage de l’ouragan Sandy fin octobre, tandis qu’en zone euro, l’activité du secteur privé s’est contractée moins fortement en décembre.

Du côté de la Chine, l’activitémanufacturière connaît en décembre une expansion plus rapide que le mois dernier, un signe supplémentaire d’accélération de la croissance de la deuxième économie mondiale.

Par ailleurs l’agence de notation Fitch a maintenu vendredi le "triple A" de la France, une bonne nouvelle pour les marchés.

Sur le front des valeurs, Alcatel-Lucent a tenu la vedette et s’est envolé de 7,03% à 0,91 euro, après avoir obtenu des facilités de crédit bancaire de 1,615 milliard d’euros, qui doivent lui permettre de stabiliser son activité.

Derichebourg a terminé surun bond de 9,31% à 2,84 euros, à l’issue d’une semaine agitée au cours de laquelle le titre a été soumis à de fortes variations. De nombreux courtiers ont révisé à la hausse leur avis sur le titre après que la direction du groupe a indiqué avoir initié le processus de cession de son activité de maintenance aéronautique.

Malgré les mauvaises performances du secteur automobile en novembre, Peugeot a gagné 1,15% à 5,26 euros et Renault +1,44% à 40,80 euros.

Société Générale a progressé de 0,39% à 29,24 euros. La banque a finalisé la cession de sa participation dans sa filiale grecque Geniki à un autre établissement hellène, Banque du Pirée.

Des prises de bénéfices ont pesé sur TF1 (-3,33% à 8,70 euros). Veolia Environnement a perdu 1,73% à 8,90 euros. Le groupe a indiqué avoir racheté partiellement ses obligations, d’une valeur nominale d’environ 750 millions d’euros et arrivant à échéance entre 2015 et 2018, dans le cadre de sa politique de désendettement.

Rodriguez Group a terminé en repli de 1,74% à 3,39 euros. Le distributeur cannois de yachts de grand luxe a vu sa perte opérationnelle courante doublée, à 21 millions d’euros à l’issue de son exercice décalé clos le 20 septembre 2012, contre 10,28 millions d’euros un an plus tôt.

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