
Inflation en zone euro en légère hausse : +2.2% en novembre (vs 2.1% en octobre)
La légère hausse de l’inflation en zone euro devrait confirmer l’absence de baisse des taux directeurs de la BCE.
La Bourse de Paris a progressé de 0,89% jeudi, aidée par la bonne tenue de Wall Street et les espoirs d’un soutien européen coordonné, malgré des indicateurs macroéconomiques particulièrement affectés par la pandémie de Covid-19.

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La Bourse de Paris finit bien orientée (+0,89%)
L’indice CAC 40 a pris 39,20 points à 4.451,00 points, dans un volume d’échanges faible de 2,9 milliards d’euros. La veille, il avait fini en hausse de 1,25%. La cote parisienne a ouvert dans le vert et a conservé ce cap malgré une petite baisse de régime en cours de séance.
Depuis quasiment un mois, le marché des actions parisien "évolue sur les mêmes niveaux, faisant le yoyo entre 4.200 et 4.600 points", souligne auprès de l’AFP Frédéric Rozier, gérant de portefeuille à Mirabaud France. "Nous sommes vraiment aujourd’hui dans une logique de temporisation" sur le marché, faute d’un horizon dégagé, poursuit-il.
Rebond du pétrole
Si l’indice parisien a profité en début de séance de l’élan positif suscité par le rebond des cours du pétrole, il a ensuite été conforté dans sa hausse par les indices américains, qui ont, eux, bénéficié de chiffres d’inscriptions au chômage en diminution, même si à des niveaux historiquement élevés. La forte remontée du cours du baril - tombés à des niveaux historiquement bas en début de semaine - apportait aussi du soulagement, quoique teinté de prudence car cette reprise apparaissait liée à l’escalade des tensions entre l’Iran et les États-Unis. Ils’agit d’un "réajustement", mais qui "n’est pas pérenne car il n’y a aucune raison que le pétrole se mette à monter fortement" et ses prix vont rester "relativement bas pour l’instant", juge M. Rozier.
Changement de règles pour la BCE
La présidente de la Banque centrale européenne Christine Lagarde a mis en garde dès l’ouverture du sommet les dirigeants de l’UE contre le risque "d’agir trop peu, trop tard" face aux conséquences économiques de la pandémie, selon une source proche des discussions.
En outre, les publications d’entreprises qui commencent à arriver en Europe "témoignent d’une absence de visibilité", c’est pourquoi "il va être compliqué aujourd’hui pour le marché" de dépasser son niveau actuel par le haut, à moins d’avoir "un peu plus d’informations concernant l’évolution de la pandémie", ajoute-t-il. Les investisseurs étaient aussi suspendus au sommet des dirigeants européens qui a débuté peu après 13H00 GMT afin de trouver des solutions pour sortir l’Union européenne de la récession engendrée par le coronavirus. L’activité du secteurprivé dans la zone euro s’est effondrée en avril à un rythme "sans précédent", selon la première estimation jeudi de l’indice PMI composite du cabinet Markit.
L’activité du secteur privé tout comme le climat des affaires en France sont pour leur part tombés à un nouveau plus bashistorique en avril du fait de la pandémie. En Allemagne, le moral des consommateurs allemands devrait atteindre un nouveau plus bas historique en mai, selon le baromètre GfK.
En matière de valeurs, le secteur bancaire a bénéficié des annonces de la Banque centrale européenne mercredi soir, qui s’est dite prête à accepter les obligations dégradées en catégorie "spéculative" comme garanties pour des crédits accordés aux banques.
BNP Paribas a bondi de 6,25% à 27,13 euros, tout comme Société Générale et Crédit Agricole (+4,35% à 6,76 euros). Renault a pris 4,16% à 16,49 euros. Le constructeur a vu certes vu son chiffre d’affaires plonger de 19,2% au premier trimestre, victime de l’effondrement du marché mondial, mais conforme aux prévisions des analystes. Hermès a engrangé pour sa part 4,22% à 701 euros. Le groupe s’attend à des ventes "fortement" affectées au deuxième trimestre par l’épidémie mais se dit "confiant" quant à sa "résilience". Rexel a décollé de 11,55% à 7,90 euros malgré des ventes qui ont reculé de 2,7% au premier trimestre, à 3,2 milliards d’euros, le groupe assurant que son "niveau de liquidité était suffisant pour faire face à la crise actuelle".


La légère hausse de l’inflation en zone euro devrait confirmer l’absence de baisse des taux directeurs de la BCE.

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