Le CAC40 reste le vilain petit indice boursier de 2024
Un des rares indices boursiers affichant une baisse en 2024, le CAC40 n’a pas pour autant vu son rendement baisser.
Les investisseurs débutants peuvent stopper leurs investissements programmés pendant quelques semaines, la réalité devrait apparaître aux yeux des teneurs de position dès la rentrée.
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Le fonds en euros EURO+ proposé par Swiss Life a publié une performance annualisée de + 4.10 % en 2023, sans bonus de rendement ni autre artifice marketing. Accessible via le contrat d’assurance-vie monosupport Placement-direct EURO+. Sans frais sur les versements, seulement 0.60% de frais de gestion, ce contrat EURO+ peut être considéré comme étant un des meilleurs plans épargne sans risque. Le portefeuille obligataire du fonds EURO+ affichait un rendement actuariel de 5.56% à fin 2023 !.
Les indices boursiers de nouveau sur des niveaux records... Dopage boursier ? Les effets des investissements programmés de millions d’investisseurs ? Sans tenir compte de la conjoncture ? Certes, la tendance reste haussière, mais il faut vraiment se préparer à quelques secousses dans les semaines à venir. Les déceptions sont lourdement sanctionnées.
Que de bonnes nouvelles sur les marchés actions ! Mais également quelques moins bonnes, très sévèrement sanctionnées ! De vrais dopants pour les investisseurs. Le CAC40 prend encore 0.59% sur cette semaine pour finir à 7476.47 points. Côté DAX40, l’indice est également sur un niveau record. Les résultats publiés jusqu’à maintenant pour le premier semestre sont de bonne facture. Hormis quelques canards boiteux, sur lesquels les vendeurs à découvert se font plaisir, les actions dont les résultats sont au rendez-vous voient leur cours grimper davantage. Et comme si cela ne suffisait pas, l’inflation ralentit (5% IPCH sur juillet), les prix grimpent donc de moins en moins vite, et la croissance de la France surprend par sa vigueur au T2 2023. Les banques centrales continuent d’augmenter leur taux directeur (+0.25 % aussi bien pour la FED que pour la BCE), mais l’anticipation des investisseurs étant que cela devrait bientôt se stopper. Cela donne donc un effet supplémentaire d’euphorie. Un peu trop ?
Le luxe n’est plus évoqué dans ces colonnes, car ce secteur n’a aucun sens. LVMH sort une marge opérationnelle de 44%. Ce n’est plus du business, mais du "vol". Les consommateurs devraient cesser un jour de faire torpiller de la sorte. Par ailleurs, compte-tenu de la futilité des articles produits, les enjeux environnementaux pour ces sociétés du luxe restent une question. Les cours des titres s’envolent (LVMH, Kering), mais c’est de la pure spéculation acharnée, alors que les marchés en Asie et aux USA devraient se calmer largement.
Les investisseurs ne font pas dans la dentelle. Dès lors que le moindre bémol est indiqué, c’est la grande fessée. Alors s’enjouer pour les résultats des entreprises qui réussissent, le luxe, toujours le luxe, il va falloir se méfier.
En bourse, il est facile d’anticiper une hausse, puisque globalement, avec les indices boursiers ne font que grimper sur la durée. Avoir une vue baissière est beaucoup plus rare. Mais les planètes sont certes favorables à court terme, mais investir en bourse, ce n’est pas regarder deux mois devant soi. Toutefois, il faut se rappeler que se prendre un krach sur un portefeuille, cela peut couter 5 années de galère pour combler une perte latente de 30%. Ainsi, pour les investisseurs néophytes, il serait sans doute opportun de considérer qu’avec des taux d’intérêts en hausse, des rendements obligataires de plus en plus élevés, les marchés actions deviennent de moins en moins attractifs. Certes, les signaux économiques ne sont pas affolant pour le moment. L’inflation se calme, lentement mais surement. Les banques centrales communiquent avec fermeté leur total absence d’anticipation sur le futur, ce qui confirme que la politique monétaire des banques centrales intéresse davantage les journalistes financiers que les investisseurs.
Le second semestre est attendu en recul de chiffre d’affaires par l’ensemble des entreprises. Autant dire qu’il ne faut pas s’attendre à d’aussi bons résultats qu’au S1 ! On vous aura prévenu.
Un des rares indices boursiers affichant une baisse en 2024, le CAC40 n’a pas pour autant vu son rendement baisser.
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